Et revoilà des nouvelles du projet Agora...


Fortes d’un premier bilan riche en réalisations concrètes (couverture du terril, traitement de plus de 3 400 tonnes de déchets parmi lesquelles plus de 400 tonnes de cakes cadmifères, démantèlement de 22 bâtiments et installations sur un total de 80…, les entreprises en charge de la réhabilitation du site ont démarré l’année 2005 exactement comme elles avaient terminé 2004 : sur les chapeaux de roue…


Le basculement de la cheminée dans le bassin d’eau spécialement prévu à cet effet s’est effectué sans envol de poussières grâce à l’actionnement de plusieurs rampes d’arrosage pendant l’opération.
Cette démolition a par ailleurs été conduite de manière à limiter les nuisances sonores et vibrations dues à la détonation. Une mise à feu électronique a en effet permis de décaler les explosions de charges les unes par rapport aux autres, de façon à ne pas cumuler les quantités d’explosifs détonant en une seule fois.
La société Stips travaux industriels a procédé courant février à l’abattage de la plus vieille cheminée du site : celle de l’unité de l’atelier de fusion du plomb.
Le démantèlement de cette seconde cheminée centenaire, de 65 m de haut (a nécessité le forage de 135 trous et la mise en place de 13,5 kg d’explosifs (100 gr par trou). « La proximité avec le château d’eau en service sur le site a contraint nos équipes à prendre des précautions particulières de manière à éviter tout risque de collision au moment de la chute du bâtiment, explique Jérôme Pécon. C’est la raison pour laquelle nous avons opté pour un dynamitage ciblé des 45 m de la partie supérieure et un démantèlement manuel des 15 m du pied de l’édifice »…


« L’une des missions d’Inertec, explique David Vershuere, chargé d’affaires, consiste à traiter chimiquement les résidus du site afin de les rendre conformes aux critères très stricts d’acceptation en alvéole. L’unité de traitement mobile implantée sur le site a été conçue en fonction des impératifs du chantier : dispositions des déchets à traiter, configuration du terrain, garantie des cadences, adaptation aux différents types de déchets (boues, pulvérulents, agglomérats…). Elle a surtout pour fonction de transposer à l’échelle du chantier les formules de traitement mises au point par le laboratoire d’Inertec à Vernon dans l’Eure. Le traitement vise à neutraliser le caractère polluant des déchets et à abattre de façon drastique leur solubilité dans l’eau ».
Les déchets stabilisés font l’objet d’un entreposage provisoire et seront à terme, stockés dans l’alvéole de confinement interne au site.


« Le cahier des charges de réalisation de ces deux alvéoles prévoit des critères de sécurité draconiens, explique Jean Jacques Simond, maître d’oeuvre du chantier. L’objectif est de confiner les déchets de la démolition en empêchant tout impact sur l’environnement via la mise en place de plusieurs protections complémentaires».







