Facturation du coût des déchets de la réparation automobile: manque de transparence


Concernant les professionnels qui ont fait le choix de facturer ces coûts de manière apparente, ils négligent souvent une de leurs obligations : "l'information du consommateur doit être assurée par un affichage du prix de cette prestation."
N'affichant pas le coût supplémentaire, cela est contraire à la transparence des prix et à la bonne information du consommateur.


La facturation d'un coût injustifié de retraitement de déchets a été rencontrée seulement 5 fois : 4 fois pour le recyclage de pneumatiques usés, une fois pour celui d'une batterie, alors que le recyclage des pneumatiques comme celui des batteries est à la charge du producteur et ne génère aucun coût pour le garagiste. Ces pratiques relèvent plus d'une mauvaise connaissance de la réglementation que d'une volonté délibérée de tromper le consommateur. Aussi n'ont-elles donné lieu qu'à des rappels de réglementation, les entreprises ayant aussitôt abandonné ces pratiques.

Les prix relevés sont très diversifiés, ce qui démontre l'absence d'alignement des modes de calcul.

Les entreprises qui choisissent de facturer séparément un coût de traitement de déchets doivent respecter les obligations d'affichage des prix, en application de l'arrêté du 27 mars 1987. Or cette obligation est souvent mal respectée : 11 procès-verbaux et 29 rappels de réglementation ont été établis pour ce motif, ce qui représente un taux d'anomalie de 27 % pour les 149 entreprises ayant choisi cette facturation séparée.

