
Décapant ou épatant, ça dépend de ce que l’on attend. Toujours est-il que L’industrielle de chimie élaborée Française (Licef) lance le décapant biodégradable… Effet d’annonce ou réalité vraie ? Tout laisse à penser qu’elle va prochainement voir ses efforts récompensés par les prévisions de disparition du dichlorométane dans les produits décapants…

Totalement avant-gardiste, Licef avait sorti son premier décapant biodégradable (LOGIDECAP) en 1994, afin de proposer une solution alternative en la matière alors que les questions environnementales n’étaient pas encore au goût du jour.
Vers la fin des années 90, un rapprochement entre notre interlocuteur et Elf Atochem avait vu le jour afin de réfléchir ensemble à une démarche de grande ampleur visant à proposer des produits substituables aux décapants chlorés. C’est ainsi que le premier décapant Feltor est né et malgré le retrait d’Elf Atochem de ce projet,

La recherche autour de cette gamme de produit est en constante évolution pour apporter des améliorations de différents types : techniques (meilleures qualités décapantes), des progrès au niveau du confort d’utilisation, de la qualité de l’étalement, au niveau de l’étiquetage.
Une veille technologique a d’ailleurs été mise en place quant à l’ensemble des composés dans la formule des produits et à leur éventuelle suspicion de danger.
Ainsi 10 ans après sa mise sur le marché, le Feltor reste l’unique décapant conjuguant 0% de substances nocives dans sa composition et une très grande efficacité de décapage. Il est de surcroît biodégradable, neutre, évidemment exempt de solvant chloré, et donc sans risque pour l’homme et l’environnement.
Ce qui pouvait passer pour hurluberlu il y a quelques années est désormais sous les feux de la rampe puisque, très en amont de la concurrence, ce type de produits s’inscrit aujourd’hui tout naturellement comme une alternative particulièrement crédible et réellement en parfaite adéquation avec les prévisions des disparition du dichlorométhane à moins de deux ans prévues par une décision de l’Union Européenne.

Il ne faut pas croire pour autant que du reste, on s’en lave les mains… Licef propose une prestation de collecte en fournissant des contenants vides et de destruction des déchets de peinture après décapage. L’élimination s’effectue par incinération. Un bordereau de suivi des déchets industriels (BSDI) est systématiquement délivré à l’entreprise. Il constitue comme c’est la règle, le document officiel CERFA que celle-ci devra conserver au moins trois ans.Cette politique s’inscrit également dans la démarche plus large de la RQE (Recherche Qualité Environnementale) créée en 2008 par l’entreprise Carmine (Spécialiste de la restauration d’immeubles) qui souhaite que le développement durable dans le secteur du bâtiment ne soit pas un concept publicitaire mais devienne non seulement une réalité, mais aussi une priorité.

