
Le récupérateur et recycleur de ferrailles et métaux établi à Lens, quitte son QG historique… Il faut dire que le centre ville de Lens a peu à peu gagné du terrain, jusqu’à se retrouver au raz du chantier ou presque…

Si, au moment de sa création, en 1926, la société était en rase campagne, au fil des ans, l'urbanisation de Lens aidant, elle s’est retrouvée au beau milieu ou presque de quartiers d’habitations.
Pour autant cela fait dix ans que la municipalité a émis le souhait de voir Roussel recycler ailleurs… et ce, afin de poursuivre la politique de construction de nouveaux logements, permettre le développement d'activités tertiaires et, prochainement, donner une nouvelle configuration à cette entrée de la cité.

On a tenté de rassurer. Et ça a marché : « ça a été bien fait » , admet l'élu communiste. Le terrain, situé à côté de la déchèterie communautaire, est propre. Bien caché aussi, derrière des buttes de verdure.

« Il n'y a pas que les bâtiments et le savoir-faire qui ont été transportés d'un lieu à un autre. Les idées aussi ». En quittant ses lieux historiques, Philippe Roussel, le chef d'exploitation, sait qu'il a gagné en fonctionnalité, en efficacité, en compétitivité. « Maintenant que tout est regroupé sur un même site, nous avons des coûts d'exploitation inférieurs à ceux d'avant».
Le groupe Galloo dont Roussel est une filiale, a évidemment investi beaucoup sur ce site de sorte que celui-ci répondent aux normes du moment : près de 20 000 m² sur 28 000 ont été rendus étanches, afin d’éviter que les huiles de moteur, que la société recycle, ne s'infiltrent dans le sol.

Une fois préparée, le déchet, devenu matière première repartira, comme il se doit vers l’industrie : fonderies, affineries de métaux non ferreux, usines sidérurgiques de la région Nord, mais aussi en Belgique, qui compte de nombreux et importants clients…
