Fiscalité écologique : Un système qui marche sur la tête





Une attitude absurde qui encourage l’inefficacité dans l’emploi des ressources encourage le gaspillage et pénalise l’emploi.
Ces taxes sont même immorales, elles pénalisent la valeur ajoutée du travail de chacun et oublient de la faire pour les valeurs qui sont les plus injustes socialement car les grandes entreprises leur échappent souvent en se domiciliant dans les paradis fiscaux ou dans des produits financiers défiscalisés. Les micro-entreprises et les personnes défavorisées n’ont pas les moyens de se permettre ce genre d’échappatoire.

Ceux qui appartiennent à l’humanité et conditionnent son devenir comme l’atmosphère, polluée aujourd’hui, aussi bien dans ses couches basses que dans la stratosphère, le territoire avec ses sites et ses paysages remarquables, les énergies non extraites, l’eau consommable, celles des océans…

Je connais des optimistes aveugles, certains membres par exemple de l’Agence Internationale de l’énergie, elle dépend de l’OCDE. Ils imaginent une croissance de la consommation et de la production pétrolière pour encore plusieurs dizaines d’années. Les géologues éminents ne sont pas sur la même longueur d’onde, ils voient arriver le pic de Hubbert : entre 2008 et 2012 on aura extrait plus de la moitié des ressources pétrolières à bas coût d’extraction et la production ensuite ne pourra que décroître.
Autre phénomène, la courbe mondiale de l’offre du pétrole qui a toujours été supérieure à celle de la courbe de la demande vont se croiser à cause du boom asiatique.

Le baril de pétrole à 31 $ sur le marché de New York risque de passer à 100 $ en 2015 et 200 en 2025.
Je ne vois pas comment l’aviation commerciale de masse pourra survivre !
Depuis 1945, le kérosène est totalement détaxé, il ne supporte pas la TIPP. Cela créé une distorsion de concurrence scandaleuse entre les transports aériens et terrestres.
Il faudrait au moins, à l’échelon européen, une TIPP moyenne sur le kérosène. Cela renchérirait le transport aérien mais économiserait sur la destruction de la couche d’ozone et les émissions de gaz à effet de serre.
Autre proposition : la taxation mondiale à raison d’un centime d’€ par Kwh de l’énergie nucléaire fortement détaxée et qui ne paie pas le coût de ses assurances.
Elle assure à peu près 2% des risques qu’elle fait courir à tout le monde.
C’est la Price Anderson Act de 1957 aux Etats-Unis qui a défiscalisé à l’époque cette industrie naissante. La loi de 1957, prévue pour 10 ans, a été prorogée plusieurs fois et court maintenant jusqu’en 2017.

Je rappellerai que Tchernobyl a coûté 360 milliards de dollars.
Nous proposons qu’il y ait pour les risques majeurs un fonds mondial : un centime d’euro part Kwh en sortir de réacteur permettrait de disposer de 20 milliards de dollars par an pour 430 réacteurs dans le monde.
Ce serait un début...

