Fonderie de Bretagne : 85 millions d'euros d'investissements

Le 21/07/2011 à 11:59  

Fonderie de Bretagne : 85 millions d'euros d'investissements

SBFM L'ex Société Bretonne de Fonderie et de Mécanique, SBFM, qui a été reprise par Renault en 2009 et devenue depuis Fonderie de Bretagne va bénéficier d'un investissement de 85 millions d'euros pour moderniser son outil de production. L'objectif est d'assurer la compétitivité et la pérennité de cette fonderie spécialisée dans la fonte GS et pièces de sécurité. Cet investissement s'ajoute aux 39 millions d'euros déjà engagés par Renault durant les trois dernières années...

 S'il n'est pas aisé maintenir une activité de fonderie en France, même dédiée à la fabrication de pièces à valeur ajoutée, la Fonderie de Bretagne qui avait quitté le giron de Renault puis qui l'a rejoint à nouveau en 2009, va bénéficier d'un investissement de 120 millions d'euros de la part de ce dernier pour sa pérennité. Tant mieux, car ce sont 400 emplois qui seront ainsi sauvegardés.  

Mais ce plan ambitieux n'est aussi possible qu'avec le soutien des pouvoirs publics, l’Etat et les Collectivités Territoriales précise le communiqué de Renault. A cet égard, des discussions sont en cours sur le portage financier temporaire de l’immobilier  pour sa remise en état et la mise en conformité des bâtiments. Des mesures d'aide à l’investissement et de soutien à la formation sont aussi prévues.

L'ensemble de ces investissements permettront de remettre à niveau l’outil industriel, aussi bien que les bâtiments. Le volet majeur de ce projet consiste dans la mise en place d’une nouvelle ligne de fabrication d’une capacité de 40 000 tonnes/an en remplacement de la ligne SPO, principal chantier de moulage du site, qui représente 70 % de l’activité actuellement. La Fonderie se donne ainsi les moyens d’améliorer notablement sa performance.

 Le démarrage en série de cette nouvelle ligne de fonderie GS principalement dédiée aux pièces de châssis (porte-fusées, bras) ou de mécaniques (vilebrequin et boitiers différentiels) est prévue pour 2014 avec une pleine capacité en 2015. Les investissements concerneront également la sécurité et l’amélioration des conditions de travail (toitures, chauffage, aspirations, ponts élévateurs,…) la maitrise de la qualité (installations de contrôle), et la préservation de l’environnement (protection des sols, de l’air et de l’eau, …).

Au niveau du calendrier, les grandes dates de ce projet consistent en une phase d’étude en 2012, une seconde avec des investissements significatifs en 2013, un démarrage de la nouvelle ligne en 2014 et l’atteinte de la pleine cadence en 2015