Fret ferroviaire: Un plan malthusien!!!


On peut d'ores et déjà se poser la question de savoir à quel régime seront assujettis les déchets...

L'apport prévu de 800 millions d'euros d'argent public à la SNCF pour soutenir son plan fret, sans garantie de réussite, n'est qu'un pis-aller. A l'évidence, il faut en priorité corriger la cause première du déficit ferroviaire : la sous-tarification routière.
La non-prise en charge par le transport routier de l'intégralité des coûts économiques, écologiques et sociaux qu'il engendre lui permet d'abaisser artificiellement ses prix de revient et lui donne un avantage concurrentiel décisif sur le rail ; elle dérentabilise par ailleurs les investissements ferroviaires.
Tous les Français, à commencer par les riverains des grands axes de transit routier, soumis à des nuisances insupportables, souhaitent un rééquilibrage entre le rail et la route, et comme les associations signataires, ils attendent avec impatience du Gouvernement des mesures inscrites dans une approche de développement durable, cohérentes avec les autres engagements de l'Etat en matière d'environnement et de santé publique.
La Suisse a montré qu'il est possible d'influencer la répartition du trafic entre le rail et la route. En taxant le transport routier, le rail redevient compétitif et les montants destinés aux subventions d'équilibre pour la route peuvent s'investir dans le rail.
Cet exemple efficace pourrait être suivi sans retard en France.
