
Dans le contexte que l'on sait, extrêmement tendu, concernant le centre d'enfouissement de déchets industriels banals et de résidus de broyage automobile, exploité par GDE situé à Nonant-le-Pin, Philippe Martin (Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Energie) a été saisi d'une demande de médiation...
La situation de blocage actuelle (voir GDE : qui sera, in fine, le pôrt de fer?) démontre de très vives inquiétudes sur les éventuels impacts environnementaux de cette exploitation de déchets industriels. Aussi, le ministre annonce ce matin avoir « décidé d'explorer une ultime voie de conciliation: je souhaite que s'engage une médiation rapide entre les parties ». Le ministre nommera ce médiateur dans les tout prochains jours.


Suivant l'avis défavorable rendu à l'issue de l'enquête publique, le préfet de l'Orne a, au mois de janvier 2010, refusé d'accorder cette autorisation.
Toutefois, le tribunal administratif de Caen a annulé ce refus en février 2011, et a ordonné à l'Etat de délivrer l'autorisation d'exploiter.
Le précédent Gouvernement et le ministre alors en charge de l'écologie s'étant abstenu de contester en appel cette décision de justice, elle est devenue définitive.
Par conséquent, l'Etat devait, pour exécuter cette décision qui s'imposait à lui, délivrer l'autorisation à la société, comme l'a confirmé le Conseil d'Etat le 18 octobre 2013. Le Préfet a donc délivré un « donné acte » au mois d'octobre 2013, permettant ainsi le démarrage de l'exploitation.

