GDE : un cas d’école…



Mais on le sait bien, on ne peut pas plaire à tout le monde… (Voir quelques unes de nos précédentes dépêches : Guy Dauphin a les assos sur le dos ; Pollution : manif devant chez Dauphin et VHU : GDE crie "au feu"!...).

Autant dire que dans un contexte pareil, l’intervention du ministre en séance à l'Assemblée nationale était attendue ; elle faisait suite à une question orale du député Jacques Remiller…
« La filière des VHU, véhicules hors d'usage a, depuis la prime à la casse, vu son activité augmenter. À l'heure du Grenelle de l'environnement, le recyclage des matériaux est un atout qu'il ne faut pas négliger mais au contraire surtout encourager », affirme Jacques Remiller en demandant tout de même s'il serait possible « d'exiger la récupération totale et le traitement des fumées qui sortent à l'air libre ? ».

Sauf que l'association Vivre n'est pas contente, et le fait savoir, notamment par la voix de son président Jean Pertuis qui n'hésite pas à clamer « qu'il ne répond pas à la question. Il ne donne pas son avis quant à la récupération totale des fumées, ce qui est pourtant le point le plus important ».
Jean Pertuis n'a pas apprécié non plus une autre partie de la réponse du secrétaire d'État : Dominique Bussereau a en effet affirmé que « l'arrêté du 15 mars 2005 fixe les conditions nécessaires pour obtenir un agrément d'exploitation qui prévoit que le véhicule doit être dépollué avant tout traitement ». Or, l'association Vivre a toujours accusé GDE de recycler des véhicules non dépollués.
Enfin, dans sa question, Jacques Remiller a demandé aussi, lors de son allocution, la mise en place d'une table ronde avec les élus et les associations environnementales. Pas de réponse favorable non plus. Le secrétaire d'État a annoncé la mise en place d'un groupe de travail, mais au niveau européen.
A défaut d'émissions de dioxines publiquement sanctionnées, y'a de la déception dans l'air...
