Grand Paris Express : Suez va valoriser les déblais

Le 08/12/2016 à 18:06  
Grand Paris Express : Suez va valoriser les déblais
 Pour le premier chantier du Grand Paris Express, Suez est en charge de l'évacuation et de la valorisation des déblais pour la construction de la gare Fort d'Issy-Vanves-Clamart. Près de 180.000 tonnes de terres seront analysées et prises en charge par le Groupe au cours des différentes phases du chantier, qui se déroulera entre 2016 et 2021. Suez contribuera ainsi à atteindre l’objectif de 70% de valorisation des déblais de chantier fixé par la Société du Grand Paris (SGP)…

 Le Grand Paris Express est un projet stratégique de développement du réseau de transports en commun autour de Paris. D’une longueur de plus de 200 km et d’un montant global estimé à 24,7 milliards d'euros, cette infrastructure sera l’un des piliers du développement économique et social du Grand Paris. La gestion des 43 millions de tonnes de déblais constitue un défi environnemental majeur (voir notre article : Grand Paris Express : que faire des déblais de chantier ?).

 Le groupement composé de Bouygues Travaux Publics et de 3 filiales du Groupe Soletanche Bachy a choisi Suez dans le cadre de la construction de la gare Fort d'Issy-Vanves-Clamart, une nouvelle gare de la ligne 15 qui constitue une rocade proche de Paris, permettant de désengorger les réseaux de transport en commun et de desservir efficacement les départements de la proche couronne.

 Suez effectuera une caractérisation très précise des sols grâce à des prélèvements analysés par un laboratoire indépendant, puis les terres seront excavées par Bouygues-Soletanche. le Groupe orientera ensuite les terres vers les filières de valorisation ou de traitement appropriées, tout en garantissant une sécurité, une transparence et une traçabilité rigoureuse des lots de terre analysés. En effet, la SGP a mis en place un logiciel dédié à la traçabilité que Suez renseigne sur le chantier et ses centres de traitement.

 Au total, sur ce chantier complexe, ce sont 180.000 tonnes de terres qui seront diagnostiquées, puis excavées jusqu'à 40 mètres de profondeur, jusqu’à 1.000 m3/jour ; 2/3 sont inertes ou sont faiblement impactées par des pollutions naturellement présentes dans les sols en profondeur.