Grand Prix Essec : le recyclage est à l'honneur

Ce grand moment a rassemblé de très nombreuses personnes impliquées dans ces démarches progressistes en matière de RSE. Vendredi 6 mars avait lieu la distribution des prix : 9 récompenses ont été décernées par un jury de professionnels et par les étudiants de l’Essec.
Sous le haut patronage d’Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et en présence de Benjamin Gallezot, Directeur Général adjoint, Direction Générale des Entreprises le représentant, le « Grand Prix ESSEC des Industries de Consommation Responsable 2015 » a récompensé vendredi 6 mars les démarches les plus engagées en matière de RSE des Industriels de la grande consommation. La remise des prix s’est déroulée à Bercy, au Centre Pierre Mendes France, en présence de 200 invités. 50 dossiers de candidature ont été reçus. Les dossiers finalistes ont été présélectionnés par un jury d’étudiants de l’Essec. A la suite de quoi, les lauréats ont été désignés par un jury de personnalités selon 4 critères : l'innovation, le déploiement de la démarche, les résultats et la vision de l'entreprise. Neuf Prix ont été remis dont trois au titre du recyclage, de l'éco-conception ou de l'approvisionnement de l'entreprise en énergie produite à partir de déchets...

Le groupe s'est vu remettre égalemnt le Prix Gestion des Ressources spécifiquement pour sa démarche de mise en place d’une filière de recyclage des articles culinaires en France, laquelle consiste à collecter les articles culinaires métalliques usagés qui sont ensuite recyclés et réinjectés dans la production d’articles culinaires (voir également R&D et éco-conception : la Bourgogne a la gagne). En 2013, l'entreprise a ainsi pu récupérer et recycler 155 000 articles culinaires en fin de vie grâce à un partenariat avec la distribution, et une collecte dans 700 grandes surfaces en France. 85% de ces objets ont été valorisés, plus de 40 tonnes d’aluminium ont été recyclées (en boucle fermée) sous forme de nouveaux articles culinaires. Fort de ce succès, le groupe souhaiterait passer de la collecte à dates fixées, à une collecte permanente, ce qui permettrait à l'entreprise de récupérer un gisement potentiel de 1 800 000 de ces articles par an.


