Groupe Gascogne : restructuration en profondeur



Les premières réunions d'information et de consultation des comités d'entreprises en France et des instances concernées dans les autres pays sont en cours.

"Dès septembre 2005, pour faire face aux difficultés récurrentes de l’activité Papier, Groupe Gascogne avait annoncé la mise en place de premières mesures : fiabilisation de l’outil de production, amélioration du mix/client et amélioration des prix de vente par une répercussion des hausses des prix de l’énergie et des matières premières.
Ces mesures ne seront pas suffisantes et il s’avère aujourd’hui nécessaire de réduire les coûts pour restaurer la compétitivité de la branche.
A cet effet, un projet de restructuration et de réorganisation de l’activité est à l’étude. Il prévoit 40 suppressions de postes additionnelles, par départ en retraite et reclassement au sein du Groupe.

Dans un contexte marqué par le haut niveau de l’euro face au dollar et les tensions persistantes sur les matières premières, l’activité Complexes affiche des performances et résultats décevants malgré un programme d’économies mis en place ces dernières années.
Un plan de redressement et de restructuration de l’ensemble de l’activité Complexes (en France comme à l’étranger) est en cours de discussion. Ce plan vise à se concentrer sur les activités les plus rentables offrant un réel potentiel de développement. Les principales mesures auraient pour conséquence la fermeture des 2 plus petits sites de production (un en France et un aux Pays bas) et une optimisation des moyens de production existants.
En France, cette fermeture entraînerait 33 suppressions de postes mais du fait du transfert des activités les plus rentables vers les sites de Dax et de Givet, 28 créations de postes seraient envisagées. A l’étranger, les différentes sociétés seraient concernées par la suppression de 75 postes.

Dans une perspective de développement de l’activité Bois et pour gagner en efficacité opérationnelle, le Groupe Gascogne envisage la fusion juridique des quatre sociétés historiques de la branche : Escobois, Espiet, Lecopin, GPL.
Ce projet qui n’aura aucun impact sur l’emploi, est actuellement soumis aux partenaires sociaux des sociétés concernées."

