Halte à la spéculation marchande sur les déchets dangereux!


Cette histoire donne une impression de déjà-vu…

Le débat a été réouvert depuis août 2002, date d'un arrêt de la cour européenne de Justice sur le sujet, qui stipule que chaque cas doit être étudié pour qu'un dépôt dans une mine de sel soit considéré comme valorisation ou élimination.
Actuellement, dans le département du Nord deux incinérateurs ont obtenu l'autorisation du Préfet pour envoyer leurs REFIOM dans une mine de sel allemande.

A quoi servent les plans régionaux d'élimination des déchets industriels dangereux auxquels ont travaillé administrations, élus et associations, qui prévoyaient l'emplacement méthodique des centres d'enfouissement des déchets toxiques en France?
Nous demandons au Ministère de l'Ecologie et du Développement Durable de prendre position sur le sujet en attendant que le règlement européen relatif au transfert de déchets, actuellement en cours de révision, prenne en compte la lutte contre les exportations sous couvert de valorisation «inacceptable» ! Les déchets ne sont pas des marchandises au sens courant du terme. Ils n’ont pas à circuler de cette manière.
