Ile-de-France : valoriser les déchets de bois

Le 03/10/2007 à 12:11  

Ile-de-France : valoriser les déchets de bois

Signature SAER/ ARTED SAER, filiale du groupe Semardel, est l’un des principaux opérateurs de collecte de déchets du Sud de l’Ile-de-France . Elle vient de signer une convention de partenariat avec l’Association Régionale pour le Traitement et l’Elimination des Déchets de chantier en Ile de France ( ARTED) en vue d'améliorer la gestion et la valorisation des déchets de bois...

C'est le 17 septembre dernier que les représentants de SAER et de l'ARTED ainsi que deux autres opérateurs de collecte ont signé une convention de partenariat dont l’objectif est de proposer une meilleure solution de gestion des déchets de bois auprès des entreprises du bâtiment en Ile de France.

Aujourd'hui, le secteur du bâtiment produit 11 millions de tonnes de déchets par an en Ile de France qui sont majoritairement composés de déchets inertes et industriels banals. Et, le bois représente à lui seul, 7% de ces déchets, soit environ 800 000 tonnes annuelles (source ADEME / FFB). Actuellement ce produit est pour grande partie mélangé aux déchets industriels banals et donc destiné à l’enfouissement alors qu’il représente un réel gisement valorisable.

Le partenariat a trois dimensions :
Au niveau environnemental : mieux gérer un déchet qui, techniquement, peut être valorisé comme une matière première, conduisant ainsi à des économies d’énergie,
Sur le plan réglementaire : offrir aux industriels des solutions pour leur permettre de respecter leur obligation de recherche de filières de valorisation,
Economiquement : réduire les coûts de gestion des déchets par la diminution du volume de déchets industriels banals envoyé en stockage.

Avec cet accord, les parties s’engagent à accroître la valorisation des produits. Il existe à cet égard deux filières de valorisation du bois : la valorisation matière qui permet de réutiliser les déchets de bois après broyage (panneaux de particule, pate à papier, …) et la valorisation énergétique, qui consiste, elle, à utiliser ce bois en combustible de chaufferies reliées à un réseau de chaleur et/ou de production d’électricité.

Selon les parties, la solution globale qu'elles vont proposée permettra d’optimiser les transports et de valoriser un matériau : économies de l’ordre de 60 % par rapport à un envoi direct en centre de stockage ou à un enlèvement en mélange avec d’autres déchets banals.