Incendie chez Excoffier Recyclage

Le 21/05/2018 à 12:26  

Incendie chez Excoffier Recyclage

Incendie de balles de matières recyclées chez Excoffier Samedi tard en soirée, un incendie s'est déclaré sur le centre de tri mis en service en juin 2014, construit à Villy-le-Pelloux en Haute-Savoie. Aucune victime n'est à déplorer, mais les dégâts sont importants... La piste criminelle serait écartée...

 Un nouvel outil industriel dans la région avait été ajouté aux activités du recycleur et mis en route en juin 2014, par Excoffier Recyclage, moyennant un investissement de 7 millions d'euros. Installé à Villy le Pelloux, situé à une dizaine de kilomètres au nord d’Annecy, l'unité qui traite environ 40 000 tonnes par an, dispose d'une ligne de tri ultra moderne et produit du CSR. Sur cette enceinte, les déchets recyclables (provenant de la collecte sélective, d'une part, mais aussi les DIB de la région) y sont triés en vue de fournir aux utilisateurs de la matière recyclée ; les déchets qui ne le sont pas en l'état, sont transformés en CSR (voir notre exposé).

Samedi 19 mai, à un peu moins de minuit, les sapeurs pompiers sont sollicités pour enrayer un incendie qui se propage rapidement au coeur de l'enceinte, notamment par le biais de balles de matières. Ils déploient alors d'importants moyens pour maîtriser le siniste, tandis que des salariés de l'entreprise se sont relayés pour aider à déplacer les balles intactes.
Après que le feu ait été circonscrit, les soldats du feu ont mis en œuvre les moyens nécessaire spour éviter un nouveau départ de feu.
Dimanche matin, l’incendie était totalement maîtrisé et le site était mis en sécurité.

On parle de 30 tonnes de matières qui seraient parties en fumée ; les dégâts sotn conséquent mai sfort heureusement, aucune victime n'est à déplorer.
L'outil de production en lui même a été épargné grâce au professionalisme des sapeurs pompiers, « mais les dégâts sur le réseau électrique et les bâtiments sont très importants », indique François Excoffier qui estime, quand bien même il est difficile d'être précis en l'état actuel de la situation, que le site pourrait être « à l’arrêt pendant au moins trois mois ».
Une enquête est bien évidemment ouverte ; la piste criminelle serait écartée.