
L'affaire débute le 21 mai 2011 : trois Roumains, dont l'un se prénomme Superman (cela ne s'invente pas) étaient pris en flagrant délit de vol par les gendarmes. Ils se servaient en matière de ferrailles chez Artois Métaux, à Athies. Ce n'est pas parce que l'entreprise a omis d'annoncer par voie d'affichage qu'il est interdit de voler qu'ils n'ont pas écopé : il y a quelques jours, ils devaient s'expliquer devant le tribunal...


« L'entrée n'était pas fermée, nous avons vu de la ferraille. Cela nous a paru logique de la charger dans le camion pour la vendre », traduit l'interprète auprès du tribunal.
La suite ne manque pas de piquant... A la question de savoir s'ils savent qu'en France, il est interdit de voler, la réponse est digne d'un sketch : « il n'y avait pas de panneau d'interdiction de voler, alors j'ai cru que c'était une décharge publique. Chez nous, il y a des panneaux pour le signaler ! Nous ne pensions pas voler, nous aurions largement préféré travailler ! »
Pour cette fois, les prévenus s'en tirent à bon compte : le Parquet requiert trois à quatre mois de prison avec sursis pour les trois voleurs ; le tribunal, plus clément, les condamne à deux mois de prison avec sursis.
