La filière DEEE, enfin opérationnelle...
 
Ces associations ont pleinement assumé leurs responsabilités au sein de cette Commission, réunie plusieurs fois depuis début juin, en émettant par écrit, de nombreuses propositions pragmatiques sur tous les sujets en débat. Elles avaient néanmoins protesté contre le calendrier imposé, alors qu'il avait fallu deux ans pour transcrire la Directive européenne correspondante en droit français et près d'un an pour convoquer cette commission, après la parution du décret du 20 juillet 2005.
Les éco organismes D3E ménagers agréées par les pouvoirs publics (Ecologic, ERP, Eco-systèmes et Recylum) sont des sociétés à but non lucratif et l’agrément qui leur a été donné est conditionné aux engagements annexés à leur arrêté d’agrément.
 
Les associations ont fermement souhaité et obtenu que :
 
 
 
 
 
 
Au-delà des garanties apportées aux Collectivité locales, la CGL, la CSF et l’UNAF et de protection de l'environnement, les Amis de la Terre et FNE ont aussi revendiqué énergiquement et fait admettre :
 
 
 
 
Il reste maintenant à donner vie à cette filière et à faire en sorte que les engagements soient respectés par tous et en tous lieux. Des questions se poseront inévitablement, nous chercherons, alors, des réponses pertinentes au regard de l'intérêt général... "Les consommateurs-habitants-citoyens assumant le financement de la filière des D3E ménagers pour environ 250 M d’euros, il est intolérable du point de vue de l’intérêt général, qu’en l'absence de coordination, ils soient laissés à la merci des producteurs et des distributeurs !" soutient Bernard Casnin de la CGL…
"La conception de cette filière aurait pu être centrée sur la réduction des déchets, mais pour l’instant on en est assez loin. Des efforts d’éco conception ayant un impact sur les déchets sont peut-être réalisés, mais rien n’est fait pour améliorer les possibilités de réparer ses équipements électriques !", explique, quant à lui, Léon-Christophe Etilé des Amis de la Terre.
D’où la nécessité de rester vigilant, ce que confirme bien volontiers Nathalie Villermet de FNE, qui précise que "nous sommes vigilants à ce que la logistique mise en place par la filière n’annule pas les impacts environnementaux évités par l’élimination des D3E, dépollution et démantèlement compris".
La mobilisation de tous sera donc indispensable. Pour leur part, les associations de consommateurs et de protection de l'environnement « demeurent donc très vigilantes et assumeront pleinement, tant au niveau national que local, toutes leurs responsabilités, comme elles l'ont fait dans ces débats qui, incontestablement, ont permis une amélioration notable du dispositif primitif chargé de la gestion des DEEE. Nous nous préparons à développer les outils nécessaires au fonctionnement correct de la filière des D3E professionnels », ajoute Bernard Casnin.
	
	

