La France condamnée par la Cour de justice européenne


Ce texte adopté dans la précipitation et transposant a minima la directive n'a pas suffit au gouvernement français pour échapper à cette condamnation de la juridiction européenne qui a relevé dans sa décision qu' « en ne prenant pas, dans le délai prescrit, les dispositions législatives, réglementaires et administratives nécessaires pour se conformer à la directive, la République française a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu de l'article 19, paragraphe 1, premier alinéa, de cette directive ».

En effet, pour Raymond Léost, responsable juridique de FNE, « la transposition précipitée et a minima de la directive dans le droit français n'a pas permis d'introduire des dispositions indispensables pour la protection de l'environnement comme par exemple la constitution de garanties financières pour les acteurs économiques visant à couvrir d'éventuels dégâts ».
La transposition de cette directive est donc loin d'être terminée en droit français d'autant plus que certaines dispositions importantes de la directive ont été renvoyées à des décrets ultérieurs, notamment concernant le rôle des associations de protection de l'environnement comme lanceurs d'alertes et que ces décrets d'applications de la loi sont toujours attendus…

