
Pour les industries agroalimentaires, qui représentent le 3ème secteur industriel le plus consommateur d’énergie, améliorer l’efficacité énergétique des installations et des processus constitue un enjeu important. Dans ce contexte, la méthanisation se présente comme une alternative non négligeable de traitement de leurs déchets organiques...



la réduction de la production de boue : 30 à 50 tonnes de matières sèches par tonne de DCO (Demande Chimique en Oxygène) sont produites en anaérobie, contre 200 à 270 tonnes en aérobie ;
la réduction de la consommation d’électricité du système : en moyenne 5 à 7 fois plus faible qu’en traitement aérobie ;
la possibilité de gérer les variations de charge : il est possible de moduler le fonctionnement d’un digesteur et pour moduler les fluctuations journalières, un stockage amont permet de lisser les apports ;
la réduction de l’emprise foncière qui peut être profitable pour une augmentation d’activité avec une emprise au sol limité.
Au final, l’industrie agroalimentaire a déjà bien perçu l’intérêt du procédé. En effet, en 2014, on dénombrait déjà quelques 80 unités de méthanisation pour ce secteur.

