La redevance spéciale, c’est permis…

Seules 3 805 communes l’ont mise en place, en dépit du fait qu’elle est obligatoire depuis 1993. Pourquoi ? Sans doute par manque de volonté politique forte… Lorsqu’elle est instaurée, les collectivités locales taxent généralement les déchets au litre, mais pratiquent parfois une sorte d’abonnement…
Pour animer un atelier sur ce thème qui s’est tenu dans le cadre des dernières Assises des Déchets, Katell Branellec, chargée de mission juridique au sein d’Amorce, permettait à Peggy Humbrecht, directeur de mission chez Calia Conseils et à Viviane Cavelier, chef de projet au sein de la Codah (Communauté d’agglomérations du Havre), de s’exprimer quant à la faisabilité de la mise en place de cette redevance.


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Le tarif est de 0,026 euro le litre, sauf pour les emballages : 0,011 euro le litre, avec une reprise des cartons ondulés moyennant une taxation de 92 euros la tonne.
« Le plus dur est de discerner le nombre de structures concernées et de faire changer les pratiques, étant entendu qu’en même temps, il faut adapter le principe, puisque l’administration ne paye pas la taxe ».

« Après la première année d’exercice, la plupart des usagers se sont dits satisfaits de cette nouvelle façon de faire. Parce qu’il fau préciser qu’on prend désormais le taux de remplissage en compte, ce qui n’était pas le cas auparavant….
Reste un point en suspens : certaines associations humanitaires font du business et produisent des déchets. Comment traiter ce problème ? Pour l’heure, on n’a pas tranché la question du financement de la collecte et du traitement des déchets concernés ».
