Le GPL fait son tour de piste au Challenge Bibendum Michelin


 
| 
 Association professionnelle sans but lucratif, WLPGA, dont le siège est à Paris, compte environ 150 adhérents représentant 50 pays, soit l’ensemble des intervenants de la chaîne industrielle du GPL au niveau mondial. La mission de WLPGA est d’assurer la promotion du GPL à l’échelle internationale. A ce titre, elle publie régulièrement des rapports sur les atouts économiques, sociaux et environnementaux du GPL et conduit des projets avec des organismes comme les Nations Unies ou la Banque Mondiale.  | 
Face à des besoins énergétiques croissants (on prévoit un doublement de la consommation énergétique mondiale ’ici 2030) et à une diminution programmée des ressources, les pays du monde doivent diversifier leurs sources d’approvisionnement en énergie. De plus, le réchauffement climatique impose à tous un devoir de responsabilité important et des règlementations internationales qui conduisent les gouvernements, les constructeurs, les consommateurs et les producteurs à combiner leurs efforts pour trouver des solutions alternatives aux énergies traditionnelles en matière de carburant et d’énergie en général. Le GPL est aujourd’hui l’option « propre » la plus économique et la plus disponible.
| 
 Basée à Bruxelles, l’AEGPL est l'organisme représentatif de l'industrie européenne des GPL et a pour mission de :        | 
Une récente étude médicale menée sur la France, l’Autriche et la Suisse a montré que 40 000 personnes dans ces trois pays meurent chaque année des effets de la pollution atmosphérique et que la pollution automobile est responsable de la moitié de ces décès. En 2005, la pollution atmosphérique a causé plus de 400 000 décès prématurés en Europe. C’est l’exposition à l’oxyde d’azote et aux particules fines qui est responsable de l’augmentation du nombre d’infections ORL (bronchites, otites et angines), des maladies respiratoires et des nouveaux cas d’asthme chez les enfants exposés avant l’âge de 3 ans. Depuis 25 ans, le GPL a prouvé ses caractéristiques écologiques par rapport à ces polluants, puisqu’il émet 20 fois moins d’oxyde d’azote[1] que le diesel et que sa combustion ne produit pas de particules. En outre, il produit moins de CO2 que le gazole d’après une étude « du puits à la roue »[2] et ne contient ni benzène, ni soufre, polluants dangereux pour la santé. Ses avantages écologiques lui valent le titre de « carburant propre » d’après le programme européen de recherche Auto Oil-II.
Outre ses avantages écologiques, le GPL offre des bénéfices d’ordre économique aux automobilistes. Dans un contexte de hausse constante du prix du pétrole, le GPL représente une option économique attractive grâce à un prix bien inférieur à celui des carburants classiques. Les incitations fiscales mises en œuvre par certains pays renforcent encore son attractivité. Ainsi, le GPL est-il le carburant le moins cher du marché en Europe. C’est aussi une raison pour laquelle de nombreux pays en développement l’ont adopté, comme l’Inde et la Chine.
Le GPL est l’énergie alternative, respectueuse de l’environnement, disponible maintenant. Contrairement aux solutions telles que les biocarburants, l’hydrogène ou le GNV, sa technologie a fait ses preuves et son réseau de distribution est déployé largement dans les pays qui l’utilisent. De grandes avancées technologiques sont en cours notamment en matière d’injection séquentielle, d’injection liquide et de monocarburation. Combinées à ses avantages écologiques et économiques, ces évolutions sont garantes de perspectives prometteuses pour le marché du GPL.
La demande en GPL poursuit sa croissance au niveau mondial mais n’a pas le même succès et n’est pas encouragé de la même façon dans tous les pays. Ainsi, sept pays tirent-ils la croissance. Il s’agit de la Corée du Sud (22% des ventes mondiales de GPLc)[3], le Japon (9%), la Pologne (8%), la Turquie (8%), le Mexique (8%), l’Australie (7%) et l’Italie (6%). Ces pays ouvrent la voie en matière d’utilisation de l’énergie GPL dans le monde et démontrent ainsi qu’au-delà d’être une alternative du futur, le GPL est déjà celle du présent.
[1] Etude European Emission test Programme (EETP) de 2004
[2] Version réactualisée de l’étude menée conjointement par le Joint Research Centre, EUCAR et CONCAWE (mai 2006)
[3] Source : GAIN/Statistics 2004 (www.worldlpgas.com/gain/whats.php?id=06)
	
	
