Le mâchefer : Quand le résidu devient source de revenus...



« En plus des remblais artificiels et de la fabrication de béton, les promoteurs étudient la possibilité d'utiliser les 2 millions de tonnes accumulées pour fabriquer des briques ou encore combler des lits de fosses septiques. Le mâchefer est poreux, donc léger ce qui peut constituer dans certains cas un avantage. Cela étant, si besoin est, il peut être compacté ; une fois bien compacté, il est aussi stable que du roc », soutient Alfie MacLeod.
Walter MacPhail, propriétaire d'une entreprise de construction, a fait de nombreux usages du résidu, notamment dans des routes et des terrains de stationnements. Selon lui, il s'agit « d'un matériau de première qualité et son accès facile rend son prix abordable.
Si l’on, ajoute à ces données que la matériau est exportable, on aura compris que, finalement, il a plus de qualités que de défauts. Selon Alfie MacLeod, cette nouvelle matière intéresserait des promoteurs de Boston et de l'Alberta. Si l’opération aboutissait favorablement, la disparition de ces montagnes de mâchefers pourrait permettre la transformation du site de l'ancienne aciérie en un parc industriel maritime de haut niveau.
Pour en savoir plus : http://www.sysco.ns.ca/
