Le SYCTOM autorise le passage au barème D et arrête les orientations budgétaires pour l'an prochain


Axé sur la performance du tri, le barème D est financièrement plus intéressant que le précédent pour le SYCTOM de l'Agglomération parisienne.
Comme avant, le contrat de 6 ans se décompose entre un "contrat père", SYCTOM / société agréée et des "contrats fils" entre Eco-Emballages et chacune des collectivités adhérentes du SYCTOM.




Parallèlement, le SYCTOM bénéficie d'un soutien de 0.1 € par habitant, plafonné à l'identique, sur les actions qu’il mène afin de promouvoir la collecte et le tri des emballages ménagers.

Le SYCTOM bénéficie aussi de ce soutien pour 4 animateurs aux fins de sensibilisation au tri-recyclage, d'accueil du public et de communication dans les centres de tri du SYCTOM.


A partir de la consultation lancée en avril, le comité du SYCTOM a choisi pour 6 ans les filières de reprise pour les 4 matériaux dont il a la charge. Outre l'aspect financier, le SYCTOM a effectué son choix sur des critères de proximité, de transport alternatif et de traçabilité.
Les emballages ménagers recyclables et emballages liquides alimentaires (EMR/ELA) seront traités par les Papeteries de la Seine et l'aluminium sera repris par ALCAN, dans le cadre de la garantie de reprise d'Eco-Emballages.
L'acier issu des collectes sélectives et des mâchefers d'incinération sera traité par TIRFER et les plastiques par SITA, à partir de contrats de reprise garantie négociés directement avec ces deux entreprises.

Dans le cadre de son plan de gestion pluriannuel, le comité du SYCTOM a débattu des orientations budgétaires de 2006.
Elles s’appuient sur des estimations de tonnages à traiter qui marquent une croissance importante des collectes sélectives et une légère baisse des ordures ménagères.
L’année 2006 marquera un « pic » dans les budgets de la mandature.
Les dépenses seront en forte augmentation en raison :




particulièrement Isséane.
Les recettes de collecte sélectives devraient s’établir à environ 20 ME (+ 7 ME) avec des dépenses qui seront de plus de 40 ME, la différence étant financée par la redevance. Il est donc décidé le maintien du montant du soutien à 45.73 euros/tonne, en sachant qu’il est maintenant applicable aux papiers de bureaux et aux cartons.
Pour couvrir les dépenses exceptionnelles liées à l’arrêt d’Issy I, les provisions faites les années précédentes seront mobilisées afin de contenir l’augmentation de la redevance à 6 %, conformément aux engagements pris.
L'année à venir verra également la poursuite des actions engagées : le plan de prévention et de valorisation des déchets, la construction d'Isséane, des centres de tri de Sevran et de Paris 15, la réduction des nuisances environnementales avec l'augmentation des transports alternatifs à la route, la continuation des efforts d'entretien du patrimoine industriel dans le respect de la santé et de l'environnement.
La conception de la première unité de traitement biologique de déchets, implantée à Romainville, sera bientôt lancée et la réflexion sur le devenir de l'unité d'Ivry-Paris 13 se poursuivra avec des études complémentaires, en concertation avec la ville d'Ivry-sur-Seine.
Le SYCTOM de l'Agglomération parisienne poursuit ses investissements et sa stratégie de gestion environnementale, tout en maîtrisant l'évolution de la redevance de ses 85 communes adhérentes.

