Les pare-brise n'échapperont pas au recyclage
Si la p
artie métallique contenue dans les VHU (ferrailles et métaux) ne pose plus de souci majeur aux industriels du recyclage, il est des parties du véhicule qui restent problématiques, alors même que ces parties du VHU entreront bien évidemment en compte pour la satisfaction des objectifs fixés par l'Union européenne. Parmi celles-ci, les vitrages. L'UE s'est penchée sur de nouvelles façons de recycler non seulement le verre, mais également la couche invisible de résine fabriquée à partir de vinyle (PVB) qui les maintient...



Le Centre technologique L'Urederra est d'ailleurs entré en contact avec des personnalités politiques et des autorités du gouvernement régional de Navarre, dans le nord de l'Espagne, afin de promouvoir le recyclage dans ce secteur. L'équipe travaille actuellement à un procédé de purification de PVB capable d'éliminer les contaminants et le verre.
«Nous finalisons actuellement le système de purification qui représente la partie la plus innovante du processus car il se base sur une technologie de recyclage développée et brevetée par L'Urederra», exprime le directeur général de l'Urederra.

Il souligne le fait que seul un faible pourcentage de verre feuilleté, le type de sécurité utilisé dans les pare-brise, est normalement recyclé

Sur le plan commercial, le projet WS-REC devrait avoir un impact significatif sur le marché du verre feuilleté, tant en Espagne qu'à l'étranger. «Cela s'explique non seulement par les prestations de recyclage des pare-brise, mais également parce qu'il encourage la réutilisation de matériaux recyclés pour des applications primaires»...
Le projet devrait s'achever en mars 2014. D'ici là, l'équipe devrait avoir atteint son objectif de développement d'un procédé efficace pour la récupération du verre et du PVB des pare-brise. L'UE s'est fixée pour objectif d'augmenter le taux de recyclage des VHU à 95% en 2015 et le projet WS-REC contribue à assurer la faisabilité de l'objectif. Le budget du projet est d'environ 1,4 millions d'euros dont l'UE a apporté la moitié.
