L'Etat cadre la mission de l'Andra pour 4 ans



On peut souligner, par exemple, la volonté d’optimiser la consommation du volume de stockage, mais aussi d’exploiter les centres en toute transparence, avec le souci du dialogue, tout en contribuant au développement territorial.

L’Andra doit préparer deux projets de centres de stockage pour, d’une part, les déchets de faible activité à vie longue (FA-VL) et, d’autre part, les déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue (HA-MAVL), tout cela en assurant leur insertion territoriale. L’Agence doit promouvoir l’excellence scientifique de ses activités et affirmer son rôle d’agence de programmes coordonnant la recherche dans ses domaines de compétence. Pour accompagner la conception des stockages et valoriser ses activités, elle se dotera d’une politique en matière de propriété industrielle dès cette année.

L’Andra doit recenser les matières et déchets radioactifs à travers un inventaire national publié tous les 3 ans. Par ailleurs, elle doit aussi mettre en sécurité les sites pollués radioactifs dont les responsables sont défaillants, et doit assurer la collecte des anciens objets radioactifs à usage familial.

L’Etat demande à l’Agence de contribuer à créer un climat de confiance autour du sujet de la gestion durable des déchets radioactifs, afin qu’elle soit entendue dans le cadre de ses missions dont elle doit mettre en valeur le haut niveau scientifique et technique, et leur finalité de protection de l’homme et de l’environnement. Elle participera aussi à l’effort national pour développer, dans l’enseignement supérieur, les formations aux sciences et techniques nucléaires. Elle devra également renforcer les échanges au niveau européen et international et proposer une offre d’expertise valorisée à l’international.

Pour plus d'informations, vous pouvez télécharger le contrat Etat-Andra 2009-2012 en cliquant ici (PDF - 807 Ko).


