
 Les archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont achevé, à Vénissieux (Rhône), la fouille de l’ancien fossé défensif de Lyon, abandonné et comblé au début du XXème siècle. Transformé en dépotoir, son étude a livré des milliers d’objets-déchets. Cet ensemble archéologique est sans précédent dans la région pour la période contemporaine. L’opération s’inscrit dans le cadre de la création d’une zone d’aménagement au lieu-dit "Site du Puisoz". L’équipe de l’Inrap a fouillé une emprise de 7.371 m², sur prescription de l’Etat (DRAC Auvergne Rhône-Alpes)…
 Les archéologues de l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) ont achevé, à Vénissieux (Rhône), la fouille de l’ancien fossé défensif de Lyon, abandonné et comblé au début du XXème siècle. Transformé en dépotoir, son étude a livré des milliers d’objets-déchets. Cet ensemble archéologique est sans précédent dans la région pour la période contemporaine. L’opération s’inscrit dans le cadre de la création d’une zone d’aménagement au lieu-dit "Site du Puisoz". L’équipe de l’Inrap a fouillé une emprise de 7.371 m², sur prescription de l’Etat (DRAC Auvergne Rhône-Alpes)…
 
 
 

 Ces déchets témoignent d’un tri sélectif, sans doute en lien avec les méthodes mises en œuvre à la fin du XIXème siècle à Lyon et préconisées par les hygiénistes. Ils sont entassés sur près de 4 m d’épaisseur, sans réelle trace de matière organique ou de sédiment. Un échantillon représentatif a été prélevé : plus de 30.000 tessons de poteries, porcelaines, faïences fines et grès, plus de 3.000 fragments d’objets en verre.
 Ces déchets témoignent d’un tri sélectif, sans doute en lien avec les méthodes mises en œuvre à la fin du XIXème siècle à Lyon et préconisées par les hygiénistes. Ils sont entassés sur près de 4 m d’épaisseur, sans réelle trace de matière organique ou de sédiment. Un échantillon représentatif a été prélevé : plus de 30.000 tessons de poteries, porcelaines, faïences fines et grès, plus de 3.000 fragments d’objets en verre. Les objets exhumés illustrent la période 1860-1930. La variété des productions, locales, régionales ou exotiques (porcelaines de Chine et du Japon), est remarquable. Ces objets sont l’illustration de la vie domestique (alimentation, boisson, cuisine, manières de table, jouets, hygiène, santé…), artistique (Art Déco, Japonisme), commerciale (brasseries lyonnaises, restaurants, pharmacies…) ou économique, et constituent de véritables morceaux choisis du quotidien des Lyonnais pendant, notamment, les Années folles.
 Les objets exhumés illustrent la période 1860-1930. La variété des productions, locales, régionales ou exotiques (porcelaines de Chine et du Japon), est remarquable. Ces objets sont l’illustration de la vie domestique (alimentation, boisson, cuisine, manières de table, jouets, hygiène, santé…), artistique (Art Déco, Japonisme), commerciale (brasseries lyonnaises, restaurants, pharmacies…) ou économique, et constituent de véritables morceaux choisis du quotidien des Lyonnais pendant, notamment, les Années folles.
	
	
