Maroc : Quel avenir pour le secteur de la fonderie ?

 
De plus, les pouvoirs publics marocains soutiennent en partenariat avec les représentants professionnels la filière fonderie. A cet égard, un accord de partenariat entre la Fédération des industries métallurgiques, mécaniques, l'Agence nationale pour la promotion des PME (ANPME), le Ministère de l'Industrie vient d'être signé pour accompagner les fonderies. Selon le CTIF, d'ici 2015, 200 000 tonnes seraient produites au Maroc par les fonderies avec une productivité en hausse de 50 % pour atteindre la moyenne de 45 tonnes/homme.
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 Aujourd'hui, cette filière au Maroc est constituée par 6 segments : affinage, fonderie, forge, estampage, usinage, traitement de surface et thermique. Cela concerne deux sociétés d'affinage (Samab, Simet), 14 entreprises de fonderie, deux pour le forage et l'estampage (Form et Fim), trois pour l'usinage (Carbogaz, Asmec, Rmc), deux pour le traitement de surface (Fntm, Mai). Cela représente 1 600 emplois. La prévision d'augmentation de production de 156 000 tonnes dans les dix prochaines années devrait se réaliser via l'implantation de trois grandes fonderies ou forges étrangères, et six d'une taille moyenne. Le nombre de salariés devrait dépasser les 4 500. Une part significative de leur activité devrait se réaliser à l'exportation à destination de marchés européens (France, Suisse, Grande-Bretagne).  | 
	
	

