« Merci d’épargner ma boîte aux lettres ! » 


Afin de « répondre au grand succès de l’opération, il propose aux collectivités et aux associations de prendre le relais en leur donnant la possibilité d’imprimer elles-mêmes l’autocollant ». Elles pourront, si elles le souhaitent, y apposer leur propre logo. Les demandes sont à envoyer à l’adresse électronique suivante : autocollant-stoppub@ecologie.gouv.fr
Les premiers bilans de l’opération sont très positifs puisqu’ils montrent un bon respect du dispositif par les distributeurs d’imprimés publicitaires et de gratuits, comme ils s’y étaient engagés.
Le Ministre « se félicite par ailleurs du lancement effectif de la démarche de la Fédération des Entreprises du Commerce et de
la Distribution (FCD) qui diffuse, comme elle s’y était engagée, un autocollant dans les magasins partenaires de l’opération ».

Rappelons que dans le cadre de sa politique de prévention de la production de déchets, Serge Lepeltier a lancé, le 16 juin dernier, l’autocollant « Merci d’épargner ma boîte aux lettres ! », « permettant ainsi à chaque citoyen de manifester son souhait de ne pas recevoir les imprimés publicitaires et gratuits non adressés ».

La question est simple : où et comment se procurer l’autocollant ? Les réponses que nous avons reçues sont pour le moins surprenantes et très divergentes.
Jugez-en par vous-même :





Bref, lassés d’être renvoyés de services en services, nous abandonnons notre casquette du citoyen lambda qui souhaite son autocollant pour ne plus être abreuvé de pub, reprenons notre fonction et contactons le service de presse de la Mairie de Paris. Là nous recevons (enfin) une réponse claire. « L’autocollant sera distribué dans un mois environ, inséré dans le prochain numéro de journal de la Ville de Paris, lui-même diffusé à partir des fichiers de France Telecom (soit environ 800 000 exemplaires).
En clair, pas d’autocollant pour qui n’a pas de ligne France Telecom !?
Qu’à cela ne tienne : il pourra se rabattre sur les photocopieuses ou se repaître de publicités non souhaitées ; il pourrait finir par les apprécier, avant de les recycler…
NDLR : vous l’aurez compris, cette petite enquête ne concerne que quelques arrondissements de la Ville de Paris. Loin de nous l’idée d’imaginer que les résultats seraient similaires ou pire, ailleurs en France !
En dépit de cet épisode anecdotique, nous souhaitons un franc succès à cet événement et une longue vie à l’autocollant !
