
Depuis 6 000 ans, l’homme ne peut se passer des métaux, or le stock de ces ressources non renouvelables s’amenuise aussi vite que leur extraction détériore l’environnement. Pour répondre aux besoins de l’humanité tout en limitant l’impact sur la planète (particulièrement le réchauffement climatique), la seule solution réside dans le recyclage. "Depuis 25 ans, je rachète de l’Or et je m’attache à expliquer que mon activité ne s’arrête pas là. Cet Or, nous l’affinons et le recyclons avant de le réinjecter dans les filières industrielles, favorisant ainsi des circuits courts et minimisant l’impact environnemental". Telle est la philosophie de Patrick Schein, fondateur de Gold by Gold, qui nous livre par ailleurs son point de vue quant à son métier et à la vision qu'il en a...
Un récent rapport du PNUE (Programme des Nations unies pour l’environnement) sur le taux de recyclage des métaux apporte de l’eau à son moulin. Le constat est sans appel : « les taux de recyclage des métaux sont dans de nombreux cas très inférieurs à leur potentiel de réutilisation ». La conclusion est tout aussi explicite : « le passage à une économie verte suppose une progression spectaculaire des faibles taux actuels de recyclage des métaux. »Le recyclage de l’Or prend vraiment toute son importance dans un monde où la demande en métaux n’est plus soutenable si le taux de recyclage ne s’améliore pas.

Avec un taux de recyclage proche de 80 %, l’Or montre la seule voie soutenable pour faire face à l’augmentation de la demande mondiale en métaux. Le stock d’Or mondial est estimé à 167 000 tonnes, dont la moitié sous forme de bijoux et plus des deux tiers aux mains des particuliers. Cela représente plus de 60 années de production minière et est supérieur aux réserves non encore exploitées dans le sous-sol,
évaluées à 20 années de production minière. Il y a donc aujourd’hui plus à exploiter dans le stock hibernant que dans les réserves non encore extraites. Particularité, le nombre important de propriétaires et leur répartition planétaire font de cette réserve un marché non contrôlable par les états ou un quelconque oligopole !

Selon des chiffres publiés par l’un des premiers groupes miniers aurifères, en 2010, la production de 1 kilogramme d’Or (soit une cinquantaine de colliers en Or 18 carats) a nécessité ou généré :










Ces chiffres sont alarmants et le recyclage, en évitant toutes ces nuisances, est donc un acte écologique.

Ce même groupe, qui ne génère « que » 35 000 emplois, dégage une marge de 70 %. Concrètement, pour chaque once (environ 31 grammes) vendue, le bénéfice est supérieur à 1 000 dollars, alors que, dans le même temps, seulement 26 dollars sont payés en redevances et en taxes de production aux états qui possède la ressource non renouvelable. Pas très équitable comme pratique et surtout non durable, exprime Patrick Schein…

En 2010, la France a recyclé 30 tonnes d’Or. Alors que l’Europe ne produit pratiquement plus d’Or par extraction (17 tonnes en 2010), la prise en compte de ce recyclage placerait l’Italie et le Royaume-Uni dans les dix premiers producteurs miniers.
Quant à la France et à l’Espagne, qui n’extraient plus d’Or sur le Vieux Continent, elles se situeraient au 20e rang. Jamais la France et l’Europe n’ont produit autant d’Or, et ce, sans mine !
La nouvelle mine d’Or réside dans les boîtes à bijoux des Français. En recyclant cet Or, tout le monde y gagne :


"Nous sommes donc bien loin de l’image d’Épinal de l’acheteur d’Or exploitant la misère du monde. Notre secteur montre aujourd’hui la voie pour instaurer une économie du recyclage dans nos sociétés qui vont devoir arrêter de prélever tant de ressources non renouvelables. Le recyclage, qui ne présente que des avantages pour la planète et donc ses habitants, est notre mine d’Or du XXIe siècle !", conclut le patron de Gold by Gold...
