Méthanisation : vers de petites unités qui feront le maxi?

L’idée est de faire du petit mais costaud, afin de réduire partout où cela sera possible, la quantité de déchets fermentescibles destinée à l’incinération ou à l’enfouissement.L’Ademe est évidemment sur le coup : l’agence soutient un certain nombre de projets dont celui de Forbach piloté par le Sydeme…


Message reçu. C’est ainsi qu’en Lorraine, l’agence soutient le développement de la méthanisation des biodéchets, des effluents d’élevage et des boues de station d’épuration, afin de produire de l’énergie sur son territoire. Et le constat est là : il parait que la réalisation portée par le Sydeme, en Moselle-Est, assure la production de l’énergie nécessaire aux transports en commun et camions de collecte.



Il est vrai que le process de méthanisation (production de méthane à partir d'effluents mélangés ou non à des déchets verts et/ou graisseux), permet à l'exploitation agricole, l’obtention d’un combustible renouvelable destiné à approvisionner un cogénérateur et produire de l'électricité. On dénombrerait à ce jour 60 méthaniseurs agricoles en France, pour une puissance installée moyenne de 190 kwe selon l'Ademe ; près de 80 projets bien avancés.

Pour l’heure, on compte ces petits modèles sur les doigts d'une main. Cela étant, aux dires de Aile, association dédiée aux énergies renouvelables dans l'Ouest, la demande est forte parce que « la micro-méthanisation permet, dans le cas de Bio4gas, de s'affranchir des déchets verts et de ne travailler que sur les lisiers de l'exploitation », avec en conséquence, une plus grande autonomie, à la clé, ce qui constitue un sacré avantage s’il en est…
La première installation dans le genre sera mise en service dans quelques semaines, en octobre, dans l'Ain. Le rendez-vous est d'importance car ce n'est qu'une fois ce procédé autrichien validé, qu'il pourra être éventuellement aidé par l'Ademe, afin d'être dupliqué ailleurs en France...
