Montpellier: Déchets ménagers cherchent CET désepérément
Et ce propos était complétée par une autre déclaration: "Les maires du département ainsi que les présidents des établissements publics de coopération intercommunale ont été destinataires le 9 avril 2004 d’une lettre du Préfet leur rappelant leurs obligations. Ceux-ci doivent faire part au Préfet, avant le 15 mai 2004, des mesures qu’ils projettent de prendre pour mettre un terme à l’exploitation des décharges non autorisées et des dépôts sauvages subsistant encore sur le territoire de leur commune....La commission de suivi du Plan départemental d’élimination des déchets ménagers et assimilés, lors de sa prochaine réunion le 15 juin 2004, dressera un nouveau point de situation. Le bilan des réponses des collectivités sera transmis au Ministre de l’écologie et du développement durable avant le 30 juin."
La situation de saturation et de pollution engendrée de cette décharge n'est pas récente. Certaines associations de défense de la nature et de l'environnement, comme l'association Maguelone-Gardiole , se battent depuis de nombreuses années contre ce site.
Son président rappelait à cet égard: "Nous n’avons pas a commenter la décision de justice, mais nous sommes satisfait de la décision du tribunal. Cette décision redonne espoir aux associations comme la notre, car elle donne raison au droit. C’est la reconnaissance de la justesse d’un combat engagé par notre association contre la décharge du Thôt depuis plus de vingt ans.
Nous sommes un association de défense de l’environnement, notre combat n’est pas politique, il est dirigé contre l’état qui sous la pression des politiques n’a pas su faire respecter le droit. Pour mémoire, l’autorisation initiale d’exploitation concernait la ville de Montpellier pour combler un marais sur 2,50m de hauteur. Par arrangements juridiques successifs l’état à permis de l’étendre à l’agglomération et de constituer une montagne de déchets atteignant 31 mètres.
Avec la fin du stockage de tout nouveaux dépôts, notre objectif premier demeure : « L’arrêt de la pollution de notre patrimoine lagunaire, engendré par 35 ans de stockage de déchets, par le confinement du site ».
La décision prise par le tribunal doit être une « décision durable », pas contrecarrée par une décision de réquisition de ce site comme l’évoque les représentants de l’agglomération. Décision qui serait une injure au droit. Toute décision en ce sens pourrait faire l’objet d’une procédure de recherche de responsabilité pour pollution en application du code pénal.
Nous sommes sensibles à la charte de l’environnement qui prévoit que « Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ». Cette charte illustre tout le combat que notre association mène depuis 20 ans. Cette charte ouvre la possibilité de faire payer le prix des pollutions aux responsables des atteintes grave occasionnées à l’environnement."

N'en doutons pas, un accord entre représentants de l'Etat et des collectivités locales sera trouvé car ce sont 400 tonnes de déchets non recyclables par jour qui sont produits au sein de la Communauté d'agglomération de Montpellier. Mais le problème de fonds sur la réduction des déchets et leur recyclage persiste. On ne pourra pas non plus continuer d'ignorer une opinion publique qui représentée via des mouvements associatifs sera de plus en plus vigilante et exigeante à l'égard de ses représentants et responsables politiques.

