Quels déchets constituent les OMR et quels sont les enjeux ?
La Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV) a fixé des objectifs ambitieux de développement de l’économie circulaire, notamment la prévention et la réduction de la production de déchets, mais aussi le réemploi et la valorisation sous forme de matière, en orientant 55% en 2020 et 65% en 2025 des déchets non dangereux et non inertes vers des filières de valorisation. Les déchets des collectivités, des ménages et des entreprises sont ainsi concernés. La politique adoptée encourage un changement de comportement de l’ensemble des acteurs particuliers ou professionnels.
Concernant les déchets pris en charge par les collectivités, la loi vise une réduction forte des OMR, c’est à dire les déchets des ménages ou des petites entreprises (commerces, artisans, tertiaire) collectés dans la même benne, qui n’ont pu être évités (par exemple par la lutte contre le gaspillage alimentaire, l’allongement de la durée d’usage d’un bien, la réparation, le don…) ou fait l’objet d’une collecte séparée (par exemple les emballages, papiers graphiques, déchets électriques ou électroniques, mobiliers…). Communément, il s'agit de notre poubelle grise.
A terme, cette poubelle grise devrait être constituée uniquement de ce qui n’aura pas pu être valorisé ou recyclé sous forme de matière (par exemple des déchets souillés, des poussières ou de la vaisselle brisée, des litières animales, des textiles sanitaires…), soit très peu de tonnage.
OMR : 3 questions clés à Jean-Christophe Pouet

Tous les mois, un expert de l’Ademe décrypte un enjeu clé pour le climat et l'environnement. Ce mois-ci, Jean-Christophe Pouet, Chef du Service Mobilisation et Valorisation des Déchets à l’Agence, répond à 3 questions sur le traitement des Ordures Ménagères Résiduelles (OMR)…