Passation de pouvoir dans le monde du recyclage
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Federec change de président ; après deux mandats consécutifs, Pascal Sécula quitte la tête de la fédération des entreprises du recyclage. Pour la première fois sans la vie du syndicat, c'est un chef d'entreprise qui se consacre au recyclage des plastiques qui prend la main...
Jean-Philippe Carpentier, vice-président de Federec mais aussi Président de Federec Nord-Picardie, a été élu le 19 décembre 2012 à la présidence de la Fédération des Entreprises du Recyclage. Il succède à Pascal Sécula qui devient Président d’honneur de la Fédération, au même titre que Dominique Maguin et Gérard Le Gouvello de la Porte.




Ne serait ce que parce que lors du débat qui a succédé à cette assemblée, rassemblant autour d’une table ronde Pierre Marandon, président de Federec Région Parisienne, Philippe Fanartzis, vice –président de la CCI Seine Saint Denis, Helder de Oliveira, directeur général de l’Ordif, Alexis Rouque, directeur général du Port autonome de Paris, et Grégory Giavarina, directeur général du tout nouvel Institut de l’Economie Circulaire, on a pu constater une fois encore, une fois de plus, que d’aucuns ne savent toujours pas qui est recycleur…
Lorsqu’on entend des remarques et questions fuser à l’issue des propos des participants à cette table ronde, qui affirment que « les récupérateurs ramassent des déchets »… il y a de quoi tomber à la renverse…
Circonstances atténuantes obligent, on considèrera avec mansuétude que certains n’ont pas suivi les derniers rebondissements réglementaires…

Ces industriels n’étant pas des recycleurs, comme ils ne sont en aucun cas des affineurs ou encore des mineurs…

Ajoutant également, non sans humour, ce que nous apprécions, « que l’on parle volontiers d’économie circulaire aujourd'hui, comme s'il s'agissait d'une nouveauté, alors que nous sommes au centre de ces préoccupations depuis bien longtemps » (…) « Nos métiers s’adaptent à la société et se sont toujours adaptés. A telle enseigne que mon grand-père récupérait en son temps, afin de le recycler, un emballage ménager non subventionné, qui s’appelait la peau de lapin »…
En clair et en décrypté, pas besoin d’aide pour recycler malin et perdurer dans le métier…
« Nos entreprises génèrent un chiffre d’affaires global et annuel de l’ordre de 13 milliards d’euros : nous sommes, via le recyclage tel que nous le pratiquons, des créateurs de croissance incontestables et des pourvoyeurs d’emplois non délocalisables», conlut-il, très sérieusement…

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