Pêche et aquaculture : des déchets à valoriser

Le 29/10/2019 à 15:18  
Pêche et aquaculture : des déchets à valoriser
 FranceAgriMer (Etablissement national des produits de l’agriculture et de la mer) a chargé Girus GE (société de conseil et ingénierie dans le domaine de l'économie circulaire et de la transition écologique) et Odyssée Développement (bureau d’étude spécialisé en économie maritime) d’élaborer un plan d’actions relatif à la réduction de l’impact sur l’environnement des déchets plastiques issus des activités de la pêche et de l’aquaculture...

 Les secteurs de l'aquaculture et de la pêche mobilisent des équipements tels que filets, chaluts de fond, casiers et pièges, palangres et dragues, qui génèrent de grandes quantités de déchets plastiques lorsque ces engins arrivent en fin d’utilisation ou sont perdus en mer. Ces déchets correspondent également aux équipements de bord (bouées, gants casiers...) que peuvent utiliser les pêcheurs, à ceux utilisés dans les parcs ostréicoles (poches à huîtres...) ou dans les élevages aquacoles (bouées, cordages...), auxquels s’ajoutent les déchets plastiques récupérés passivement par l’activité de pêche ou d’aquaculture.

 La prévention et la gestion des déchets plastiques issus de ses activités se confrontent aux mêmes difficultés que la gestion des déchets issus des ménages ou des activités économiques à terre : difficulté de recyclage due aux caractéristiques des plastiques mobilisés, cycles de recyclage finis et limités aux plastiques thermo-déformables, additifs pouvant être nocifs pour l’environnement et posant des problématiques de santé qui limitent voire empêchent leur recyclage, dépôts sauvages...

 L’objectif de l’étude est donc de permettre à la Direction des Pêches Maritimes et de l’Aquaculture (DPMA), à partir d’un état des lieux, d’établir un programme d’actions et de mesures de soutiens publics, de réduction, de valorisation et de gestion des déchets plastiques issus de la pêche et de l’aquaculture. L’étude, qui sera remise en mai 2020, permettra ainsi de connaître le gisement en France métropolitaine et dans les territoires d’Outre-mer, de définir un plan d’actions afin de réduire ce gisement et d'identifier des mesures-clés de financement.

 En rapport direct avec le sujet, nous vous renvoyons à notre article : Pollution plastique : des engins de pêche durables.