Petite histoire sur le coût de gestion des déchets ménagers


Puis, il raconte sa petite histoire...:

Ce bac prendra environ de huit à douze semaines à remplir avant de se retrouver à l'intersection de notre allée et de la rue. Au même titre que nous sommes propriétaires de l'emplacement où nous vivons et pour lequel nous payons des taxes municipales, nous sommes devenus aussi propriétaires de ce bac et le montant que nous avons dû débourser devient une taxe municipale applicable à la première année. Ce qui fait une augmentation réelle cette année de plus de 30 %. Alors pourquoi pousser la honte à assumer directement toute amélioration du système de récupération si en bout de ligne on ne parvient à diminuer le volume de ces déchets enfouis au site d'enfouissement sanitaire et ainsi en diminuer les coûts d'exploitation? Encore un des mystères politiques de notre belle dictature "démocratique".
Parlons du recyclage maintenant.
On a vu dernièrement en reportage à la télévision que le recyclage des emballages ne rime pas nécessairement avec "industrie". On se demandait alors la raison pour laquelle on payait des taxes municipales là-dessus. Nous croyons plutôt que nous devrions recevoir une ristourne sur la valorisation de ces matières, surtout si l'on décortique le cycle de vie de l'emballage domestique, car il ne faut pas se le cacher, la grande partie des déchets recyclables, autant industriels que domestiques, est constituée d'emballages.
D'où proviennent les emballages domestiques? Les emballages domestiques proviennent des denrées que nous consommons: boîtes de carton, bouteilles de plastique, pots de verre, journaux, etc. Je crois que certains administrateurs municipaux ont oublié que lorsque nous achetons des produits emballés, nous payons aussi l'emballage dans le prix du produit consommé.
Si nous payons l'emballage et que dans un prétexte environnemental très justifiable, nous détournons ces emballages, que nous avons payés, du site d'enfouissement sanitaire, nous n'avons pas à nous demander qui fait de l'argent avec ces choses, puisque nous payons aussi des taxes pour la gestion de ces matières.
Alors nous payons et nous ne devrions pas payer. En résumé, en suivant l'évolution monétaire de ces déchets recyclables, nous payons le produit de consommation, nous payons les taxes municipales attribuables au recyclage et en retour, on nous surtaxe pour l'amélioration des opérations des sites et de la récupération. Alors qu'en bout de ligne, quelqu'un fait de l'argent avec ce recyclage. Ce n'est pas compliqué à concevoir et pourtant nous n'avons jamais vu la couleur de la moindre ristourne à l'horizon. Et pourtant, elle est due, et plus que due...
Gilles Robidoux,
Acton Vale"
Alors que répondre à cet éco-citoyen ?

