Phytorestore : la dépollution écologique


Un Jardin Filtrant® de 1 500 m² de surface constitue la première étape du traitement : la phytolixiviation®. La phytofixation® s'opère dans un second Jardin Filtrant® de 150 m². Le temps de restauration est fixé à 18 mois et laissera place à une construction saine d'immeuble de ville.

|   1 - PHYTORECULTIVATION : la mise en place d’une couverture végétale limite les infiltrations d’eaux pluviales, les risques de lessivage et empêche la dispersion des polluants dans l’atmosphère. 2 - PHYTOSTABILISATION : les plantes et les composantes chimiques ou micro-organismes du sol, associés à des agents stabilisateurs (chaux, écorce d’arbre, fer, manganèse…) bloquent certains polluants, réduisent leur mobilité ou les absorbent dans leurs biomasses (racines, tiges et feuilles). 3 - PHYTOREGENERATION : la création d’un sol riche en matière organique et micro-organismes permet de neutraliser les polluants tout en assurant le développement de végétaux utiles : forêts, cultures de chanvre ou de lin… 4 - PHYTOSEQUESTRATION : certaines pollutions des sols ou de l’air (particules, germes...) peuvent être piégées de façon irréversible dans un filtre végétalisé.   5 - RHIZOFILTRATION : le traitement des pollutions organiques - demande biologique en oxygène (DBO) et demande chimique en oxygène (DCO), les matières en suspension (MES) dans les eaux usées ou les eaux de process industriels sont facilement traitables avec certaines plantes qui développent une forte rhizosphère dans des zones humides artificielles. Cette technique en fort développement s’appelle les "constructed wetlands" dans les pays anglo-saxons. 6 - RHIZODEGRADATION : certaines pollutions organiques ou les hydrocarbures peuvent être bio-dégradés par les micro-organismes qui cassent la structure de leurs molécules. Cette biodégradation est favorisée par l’activité microbienne autour des racines qui favorise l’émission de sucres, d’acides et d’alcools qui contiennent du carbone que les micro-organismes utilisent comme source d’alimentation. 7 - PHYTOEXTRACTION ou PHYTOACCUMULATION : certains polluants (métaux lourds, phosphore, azote) peuvent être absorbés par certaines plantes et leurs racines. Cette technique est toutefois limitée par les capacités de bioaccumalation des végétaux utilisés et nécessite une fauche annuelle. La biomasse est alors soit compostée pour recycler les métaux, soit incinérée. Elle représente un volume (donc un coût) bien moindre que celui qui aurait été nécessaire pour traiter les sols contaminés par seule incinération. 8 - PHYTODEGRADATION : les enzymes des plantes brisent les composants polluants, voire même les minéralisent à 100 %. 9 - PHYTOLIXIVIATION : les plantes ou les arbres peuvent contrôler la mobilité des polluants en pompant l’eau et en favorisant la création d’un milieu aérobie sans se charger de polluants. Ce process est particulièrement adapté au traitement des pollutions des sédiments ou des boues de stations urbaines. Il exige toutefois une bonne maîtrise des cycles d’oxydoréduction et la gestion de l’évapotranspiration. 10 - PHYTOVOLATILISATION : les polluants - notamment l’azote et le silénium - rendus non bio-disponibles après leur trajet à l’intérieur des plantes, s’évaporent de la surface des feuilles. | 
	
	


 Les solutions passives
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