Pizzorno teste le recyclage pour Nespresso



Nespresso cherche en effet à intégrer le ramassage de ses capsules usagées au système de tri sélectif (voir : Une capsule bien peu respectueuse). L'entreprise a choisi Pizzorno dans le Var et Valco dans les Alpes-Maritimes pour déployer une expérimentation à grande échelle dans le Sud-Est.

Le recyclage des capsules chez Nespresso n’est en effet pas nouveau. La star internationale du café "marketing" s’y emploie chez notre voisin helvète depuis des années et, même en France, puisqu'il est possible depuis quelque temps de rapporter ses capsules en boutique. Le rêve de Nerspresso : pouvoir jeter sa capsule d’alu dans la poubelle du tri sélectif. Encore faut-il inventer la filière industrielle qui va avec. Et c’est ce à quoi Pizzorno, Valco, Nespresso et le Club des emballages légers en aluminium s’emploient actuellement.
« Le but des tests en cours est de prouver que sur un plan technique, ça marche, a indiqué David Valour directeur du centre de tri du Muy. Concrètement, sur le plan industriel, nous avons intégré à notre chaîne de tri une machine à Courant de Foucault qui, par un procédé magnétique innovant, nous permet de récupérer les petits emballages en aluminium échouant jusqu’ici dans les déchets ultimes. Nous captons les capsules mais aussi tous les emballages en alu de moins de 7 cm. »
Rien que sur les premières semaines de test (la machine est installée depuis fin décembre), Pizzorno a réussi à doubler le tonnage d’aluminium collecté (50 kg supplémentaires par jour). Pour l'heure, le test ne porte que sur des erreurs de tri puisque les emballages légers récupérés ne devraient pas encore se trouver dans le circuit de valorisation. Dans le Var, les membres du club Nespresso seront invités à jeter leurs capsules dans les poubelles jaunes dès février (en mars pour les Alpes-Maritimes) et si les résultats sont probants, la consigne pourrait se généraliser (voir Recyclage : Nespresso y croit dur comme fer).
