Plastique : Chimirec propose une nouvelle filière de recyclage

Le spécialiste de la gestion des déchets, enrichit ses offres de valorisation grâce à un nouveau procédé exclusif : le recyclage du plastique issu des déchets d’emballages souillés dangereux : grâce en effet à de nouveaux outils installés au sein d’Eco-Logistique Réemploi et de ses plates-formes régionales, l'industriel dispose désormais d’une solution exclusive permettant de valoriser tonnelets, bidons, fûts, conteneurs et autres emballages plastiques variés issus à la fois d’apports extérieurs directs et de sa propre collecte...

Tous les ans, Chimirec gère plus de 10 000 tonnes de déchets d’emballages : ces contenants étant le plus souvent souillés par des déchets dangereux, mais n'étant pas pour autrant dénués de valeur (les plastiques concernés sont généralement des corps creux en polyéthylène à haute densité (PEHD) très présents en milieu industriel), l'entreprise traitant les déchets de ses clients a souhaité en optimiser la valorisation.

« En 2014, le rachat d’Eco-Logistique, spécialisée dans le réemploi des emballages, a été un véritable catalyseur puiqu'il a permis au Groupe de mieux valoriser ce déchet. Nous avons su profiter de ce savoir-faire pour élargir notre offre et répondre aux besoins de nos clients. Au total, nous avons investi plus d’1M€ dans cette nouvelle filière, plus de 10 emplois ont été créés. Notre objectif est de traiter 5 000 tonnes de PEHD en 2016», a précisé  Jean-Marc Rieger,  Directeur Général du Groupe
A ce jour, 6 plates-formes du groupe sont équipées d’un broyeur et opèrent la première phase de recyclage :  Socodeli (30),  Javené (35), Chimirec Centre Est (39), Chimirec Est (54), Delvert (86), et Dugny (93). Les déchets sont triés et broyés, tandis que les matériaux indésirables sont enlevés (bois, chiffons, métal). Les déchets ainsi réduits en volume sont transférés à Courtenay sur le centre d’Eco-Logistique Réemploi, un site qui traite également les déchets plastiques issus de ses partenaires ou livrés directement.
Une seconde phase de traitement, plus technique, est alors engagée : égouttage, tri, lavage dynamique et broyage. Le taux de valorisation avoisine les 99 % ; les matériaux présentant alors une qualité proche du plastique vierge et réutilisable. Le plastique obtenu est exploité, à des fins de nouvelles fabrications d’éléments plastiques, par des coumponders (préparateurs de lots) ou par des plasturgistes.