
Ce mardi matin, Ségolène Royal a présenté devant le Conseil National de l’Air (CNA) un plan d’action pour lutter contre la pollution atmosphérique. Objectif : "rendre les villes respirables d’ici 5 ans en réduisant de manière pérenne les niveaux de pollution". Nos pauvres poumons aimeraient vraiment y croire...



Autre orientation : donner un cadre pérenne à la lutte contre la pollution grâce aux mesures du projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte. Le texte prévoit notamment : le développement des voitures à faibles émissions dans les flottes publiques et privées ; le renouvellement des autobus et des autocars par des modèles moins polluants dès 2020 ; la création de zones à circulation restreinte réservées aux véhicules les moins polluants.
Dernière mesure : apporter des aides financières dans tous les secteurs concernés par la pollution de l’air. On peut citer 3 exemples en la matière : donner à tous les Français l’accès à un véhicule propre, grâce au nouveau bonus de 10.000 euros depuis le 1er avril ; soutenir la profession agricole grâce au fonds de financement mis en place par l’Ademe et le Ministère de l’Agriculture (20 millions d’euros sur 5 ans) ; financer l’innovation dans les "villes laboratoires" de l’appel à projets "Villes respirables en 5 ans".

