Polynésie française : le compost sur ordures brutes toujours d'actualité

Le 22/08/2007 à 18:50  

Polynésie française : le compost sur ordures brutes toujours d'actualité

Maina Sage ministre de l'environnement et du tourisme de la Polynésie française En 2006, Georges Handerson, ministre polynésien du développement durable et de l'environnement, avait visité le centre de traitement et de valorisation des ordures ménagères de Launay Lantic dans les Côtes d'Armor. A l'époque, il avait indiqué que la technique du compostage des déchets ménagers pourrait "tout à fait convenir à Tahiti" (voir ancien rédactionnel). Cet été, c'est au tour de son successeur, Maina Sage, avec la délégation gouvernementale de faire le voyage de Bretagne...

C'est en juillet dernier que Maina Sage, ministre du tourisme et de l’environnement, accompagnée par Karl Meuel, dirigeant de la SEP (Société de l’Environnement Polynésien) et Nicolas Fourreau, directeur d’ Enviropol ont été reçus, par Mark Briand, Directeur du Smitom (Syndicat Mixte Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères) pour une visite du centre de traitement d’ordures ménagères de Launay Lantic dans les Côtes d’Armor.

Cette visite s'inscrivait dans la recherche des solutions les plus intéressantes pour le traitement et la valorisation des ordures ménagères de la Polynésie française. Or, la solution de compost sur ordures brutes présente de nombreux avantages ( voir aussi ancien rédactionnel ). C'est ce qu'a rappelé le directeur du Smitom en présentant son système de traitement qui existe depuis 1980 et a été modernisé en 2004.

Pour mémoire, à Launay Lantic, le traitement des om se fait en deux étapes. Dans un premier temps a lieu la collecte des différents déchets préalablement fournis par les communes, puis une opération de tri mécano-biologique est réalisée pour séparer les matières et les impuretés. Une chaîne de tri de plusieurs filtres est nécessaire pour garantir la qualité du produit au final. Un mélange de composants distincts permet de produire différents types de composts.

Suite à cette visite, une étude entre le ministère du tourisme et de l’environnement, le Smitom, la SEP, Enviropol devrait être réalisée pour vérifier si cette technologie est bien adaptée aux particularités et aux besoins de la Polynésie française.

à suivre...