
Suite des aventures rocambolesques de nos petits bateaux… qui affichent leur pesant de cacahuètes en ferrailles et métaux . Deux cas valent le détour… Onyx, le pire, et ses pérégrinations entre l’automne 2009 et le printemps 2010 ; Tor Anglia, le meilleur...

Les pays membres de l’UE semblent faire semblant de croire à la poursuite d’exploitation de navires hors d’âge et d’usage et les laissent partir à la démolition en Asie. Rares sont les armateurs européens qui assument leurs responsabilités en ce qui concerne la démolition de leurs vieux navires.

D'ailleurs, à l’appel de Robin des Bois, un engagement dans ce sens a été pris par le Grenelle de la Mer en France : « Soutenir que l’Union Européenne requière la preuve que le pays de démantèlement dispose des capacités adéquates de traitement ou de stockage des déchets dangereux ou bien qu’elle impose à titre transitoire le retour en Europe des déchets dangereux dans le cadre de la Convention de Bâle ».


Et un raté aux Etats-Unis... Aux Etats-Unis, l’Administration Maritime continue le déstockage de ses vieux navires. Les deux derniers Victory ships de la flotte de réserve de Californie ainsi qu’un vieux pétrolier ravitailleur construit en 1943 ont fait l’objet de contrats de démolition. Un accord a été trouvé entre le gouvernement fédéral, les autorités régionales de la baie de San Francisco et les ONG pour éliminer les sources de pollution dues au stationnement de cette vieille flotte dans Suisun Bay. L’administration s’est engagée à assurer la maintenance et le nettoyage des navires. Les ponts des navires doivent être débarrassés des écailles de peinture sous 4 mois, les coques nettoyées d’ici à deux ans, les 28 navires en plus mauvais état (il en reste 52) envoyés à la démolition avant le 30 septembre 2012 et les autres navires en attente avant le30 septembre 2017. Tous ces vétérans subiront un nettoyage préalable de leur coque avant de partir pour les chantiers de démolition du Texas via le canal de Panama.
