QualiTri : Le SMICTOM Sud-Est Ille et Vilaine, récompensé pour ses bonnes oeuvres

Le 26/11/2007 à 12:56  

QualiTri : Le SMICTOM Sud-Est Ille et Vilaine, récompensé pour ses bonnes oeuvres

Paul Méhaignerie Le président du Smictom affiche sa joie lorsqu’il reçoit des mains de Bernard Hérodin, directeur général d’Eco-Emballages, le trophée QualiTri. Paul Méhaignerie, Maire de Balazé, explique à cette occasion que le Smictom, composé de 74 communes et de 106 686 habitants, a mis en place la collecte sélective depuis le 1er janvier 1998 avec pour opérateur Sita Ouest qui a en charge la collecte ordures ménagères, la collecte sélective et l’exploitation du centre de tri. Les progrès ont été constants, ce qui est satisfaisant. Cette collectivité a, elle aussi, été primée dans le cadre du dernier salon des maires et des collectivités locales qui a fermé ses portes jeudi soir...

Collecte au porte à porte des ordures ménagères résiduelles (en bacs roulants individuels) et des emballages/journaux-revues-magazines en mélange (en sacs de tri translucides).

Collecte du verre en porte à porte en caissettes dans les bourgs des 13 communes les plus importantes du SMICTOM. Dans le reste du syndicat : collecte en bacs roulants 660 litres.

Collecte en colonnes semi-enterrées dans le centre historique de la ville de Vitré,

Collecte et traitement des déchets en ferrailles, incinérables, encombrants, bois, cartons, végétaux, déchets ménagers spéciaux (DMS), gravats, DEEE, textiles, piles, huiles, batteries, polystyrènes via 11 déchèteries.

Collecte des déchets d’activité de soin à risques infectieux (DASRI).

Tels sont les services d’ores et déjà mis en place, étant entendu que le SMICTOM est propriétaire des équipements de traitement, situés dans le périmètre du Syndicat :

11 déchèteries (prestation « haut de quai » en régie),

1 centre de tri,

1 base de collecte,

1 centre de valorisation énergétique des déchets ménagers

1 CET (centre d'enfouissement technique) de classe 2 réhabilité.

Un siège social et une équipe à disposition des usagers composée de 21 personnes (6 personnes au siège et 15 agents d’accueil en déchèterie).

L’ensemble de ces structures et personnels permet de collecter 18,45 kg/hab (+ 11,84 % par rapport à 2005) d’emballages légers ; 33,47 kg/hab (+ 4,82 % par rapport à 2005) de journaux magazines, 48,38 kg/hab (+ 0,74 % par rapport à 2005) de verre d’emballage. Le taux de refus ayant considérablement baissé avec 10,85% (contre 13,74 % en 2005)

- Coûts 2006 -

Coûts complets (hors déchèterie) : 58,9 € HT/hab

Coûts aidés (hors subventions) : Collecte Sélective (9,8 € HT/hab) ; Ordures ménagères résiduelles (29,5 € HT/hab) ; Déchèteries (16,2 € HT/hab)
La communication dispose d'un budget 2007 de 40 000 € soit 37,5 centimes d’€/hab.

De très nombreux critères généraux du bon fonctionnement du service peuvent être mis en évidence. ils concernent aussi bien la satisfaction des habitants que les performances de tri, la baisse des refus de tri, la baisse des oublis (ou défauts) lors de la collecte, la réactivité des prestataires, la transparence des coûts auprès des Elus et des usagers, l’anticipation et la maîtrise des évolutions ou encore la sérénité et l’ambiance de travail au sein des services du Syndicat.

Cap sur l'optimisation...

L'étude, réalisée avec e-coûts et compta-coûts sur l'exercice 2006, permet le découpage des coûts par flux et par prestation. L'avantage de cette démarche est de mettre en avant les prestations qui coûtent à la collectivité et de faire apparaître des leviers d’optimisation possibles.

Cela étant, des points faibles subsistent tels que les difficultés d’intégration des flux des déchèteries.

Pourquoi la collectivité s’est engagée dans la démarche de labellisation ? Parce qu'il s'agit incontestablement d'une reconnaissance du travail effectué par le SMICTOM depuis plusieurs années en terme de :

Qualité de service à l’habitant,

Communication, transparence auprès des Elus et des usagers,

Maîtrise des coûts du service.

A la question de savoir quels bénéfices sont retirés d'une telle démarche, le président est clair : "il y a là une motivation pour encore faire mieux, la volonté de définir des pistes d’optimisation pour une labellisation au niveau 2. Il ne faut jamais perdre de vue que la labellisation est un moyen de communication fort sur la qualité du service envers les usagers, les professionnels et les autres collectivités".