Quand le pollueur n’est pas le payeur…
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Il est une variété de déchets dont la collecte coûte cher, bien qu’elle passe inaperçue. Ce sont les ordures que l’on retrouve en bordures de routes nationales et sur les aires de repos qui y sont installées. Ainsi dans le Soissonnais, on a fait les comptes : près de 65 tonnes de déchets sont retrouvées chaque année. Et… qui paye ? On vous le donne en mille !

A titre d’exemple, le Soissonnais. Si la collectivité organise le changement des poubelles deux fois par semaine, si les parkings sont nettoyés à la pince à déchets tous les quinze jours, les tonnages de ce qui traine ne font que grimper, constate avec beaucoup de regrets, le responsable du centre d’entretien et d’intervention (CEI) de Soissons, Sébastien Antonio.

Inutile de s’étendre : ce n’est pas gratuit. Dans le cas qui nous occupe, la société spécialisée qui se charge de ce fardeau facture la prestation 8000 euros TTC, pour les « petits déchets », tels que décrits ci-dessus. Il va sans dire que les enveloppes de pneus usagés, plastiques rigides et autres déchets plus volumineux, soit 36 tonnes sur le périmètre concerné, coûtent en plus, environ 7500 euros par an. Mais… Ce n’est pas tout ! L’enlèvement, le transport puis le traitement du moindre fût ou gros bidon ayant contenu des produits non i.jpg)

Et ce n’est pas parce qu’on fait les choses dans les règles qu’on oublie de râler contre celles et ceux qui pensent que tout est permis, et qui ignorent évidemment le prix de leur incivisme. On évoque, bien évidemment aussi, des sacs contenant quelques seringues et les inévitables bouteilles remplies d’urine, provenant d’automobilistes, voire de conducteurs de poids lourd, pressés qui ne prennent pas le temps de s’arrêter (ce qui ne fait pas, quel que soit le motif ayant justifié cette attitude, de ces déchets des trucs sympas à ramasser)…

