Récup’ : le malaise grandit en Charente
.jpg)
Le torchon brûle ou presque, entre le Calitom et Emmaüs, à propos des objets apportés et donc récupérés en déchetteries et des textiles d’occasion, lesquels sont revendus par le Calitom (sur internet et en boutique), dans le cadre d’une politique évidente de maîtrise des coûts de la gestion des déchets. En face, les communautés Emmaüs accusent un manque à gagner évident : le système mis en œuvre les prive d’une partie des dons effectués par les particuliers …



Pour illustrer les tensions qui peuvent naitre des politiques mises en œuvre, et mieux comprendre les enjeux majeurs, on prendra le cas de Poitiers : lorsque Emmaüs, par le biais du réseau Le "Relais" a installé une cinquantaine de bornes de collecte des textiles usagés dans le Grand Poitiers, des structures telles que le Secours Populaire ont évidemment enregistré une baisse significative des tonnages qui leur parvenaient. Plus récemment, même cause, mêmes effets : Emmaüs à son tour, se sent menacé par l'arrivée à Poitiers d'un nouveau venu, Agir, qui a installé des bornes de collecte dans certaines grandes surfaces de la ville…

Peut être sera-t-il opportun de mettre tout le monde autour de la table afin de réorganiser les choses au bénéfice de chacun…
