Recyclage du verre : une implication industrielle de longue date…


 
« Cette inflexion du volume de verre collecté s’explique par plusieurs facteurs, sans que la part de responsabilité de chacun d’eux soit précisément établie aujourd’hui : baisse de consommation de produits alcoolisés (le vin et la bière surtout, même si des transferts de consommation se sont produits dans le même temps, changement d’habitude dans les modes de collecte, avec une tendance à la délocalisation des grands conteneurs lorsque la collecte se fait à domicile. Il est encore trop tôt pour tirer de conclusions définitives » …
Pour le reste, 200 000 tonnes, qui proviennent essentiellement de la collecte du verre industriel par les embouteilleurs, la progression reste très performante : + 10%.
La collecte en France se fait le plus souvent sans distinction de teinte, ce qui ne permet à la suite de ne fabriquer que des emballages en verre de couleur.
Ce qui risque évidement de provoquer à terme, la saturation des capacités d’absorption de fours.
La solution existe pour remédier à ce risque : la séparation automatique du calcin par couleur dans les centres de traitement afin d’augmenter l’utilisation du calcin dans les fours verriers en teinte claire.
« Soulignons que le verre d’emballage, s’il a été pionnier de la démarche, n’est pas le seul à être recyclé. Dans chaque branche industrielle, de filières de recyclage spécifiques se développent : ainsi le verre plat pour l’automobile ou la construction a mis en place ses propres fours de production et espère augmenter à l’avenir ses taux de matières recyclées ».
 


Il y a quasiment 10 ans, l’industrie du verre d’emballage signait un engagement volontaire avec le ministère de l’environnement. Objectif : tout mettre en œuvre dans les process pour protéger l’environnement au maximum.
Plus tard, en 2003, la fédération des industries du verre, ainsi que la plupart de ses membres, soit 90% de la production du verre, s’est engagée à réduire ses émissions de CO2 dans le cadre de l’Association des entreprises pour la réduction de l’effet de serre.
«Pour combattre l’émission de poussières notamment, 150 millions d’euros ont été investis par l’industrie française du verre dans la mise en place de filtres, afin d’assurer la conformité avec l’arrêté. Des progrès notable sont été enregistrés en matière d’émissions d’oxydes de soufre et de NOx ».
 
 
De ce fait, ces matériaux participent inévitablement et efficacement au programme ambitieux de réduction des gaz à effet de serre a pour objectif, du moins en France, de réduire par 4 le volume des émissions d’ici 2050…
	
	
