Recyclage ferrailles : Baudelet, paré à déconstruire et recycler le Britannica

Quelques mois après sont naufrage au large du Cotention, le Britannica est en passe de sortir de l'eau : sa déconstruction afin d'en extraire les matières premières recyclées est imminente. Elle a été confiée à la filiale de Baudelet environnement, Gardet & de Bezenac, spécialisée dans cette activité et officiellement référencée dans la liste blanche des chantiers conformes aux exigences européennes, pour procéder au recyclage des navires ...
Créé en 2007 et basé au Havre, le site de démantèlement naval "Gardet & de Bezenac" s’étend sur 4 hectares. Avec 220 mètres de quai, le chantier est en mesure d’accueillir tous types de navires d’un tirant d’eau maximum de 6 mètres et mesurant jusqu’à 130 mètres de long et 22 mètres de large.

Aujourd'hui, 7 août, au Havre, l’entreprise "Gardet & de Bezenac", rachetée par Baudelet Environnement en janvier 2016, spécialisée dans le démantèlement naval, a entamé la sortie d’eau de l’épave du "Britannica Hav" afin d’en débuter la déconstruction. Naufragé au large du Cotentin, suite à une collision avec un chalutier, le cargo de 800 tonnes et de 82 mètres de long, a été remorqué et arrimé au quai de stationnement de l’entreprise havraise en vue d’y être déconstruit. Remorqué en avril jusqu’au site de démantèlement maritime basé au Havre, le Britannica Hav, battant pavillon maltais, transportait au moment du naufrage, 2000 tonnes de profilés métalliques lorsqu’il a été percuté, le 20 mars, par le chalutier Le Deborah, naviguant sous pavillon belge. Impacté par une voie d’eau au niveau de la coque, le navire a d’abord chaviré, avant de se retourner. Après une opération de sauvetage des membres d’équipage, le cargo a été rapidement remorqué sur demande du Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord jusqu’au quai Osaka du Havre, et inspecté en vue d’une opération de retournement. Les produits polluants à bord (gasoil de propulsion, huile moteur) ont été pompés avec succès et le bateau a ainsi pu être retourné le 30 mars.
Du fait de son expertise et de sa proximité géographique avec le quai Osaka, Gardet & de Bezenac s’est rapprochée de l’armateur norvégien propriétaire du bateau afin de proposer ses services de déconstruction.

