Recyclage plastique : Armor, engagé pour ses filaments 3D

 Objectif Recyclage PLASTiques, ou Orplast, a été créé par l'Ademe pour soutenir financièrement l’intégration de matières plastiques recyclées par les plasturgistes ou d'autres les industriels qui effectuent la transformation de matière première en produits : il s’agit également d’adapter les systèmes productifs à l’intégration des Matières Premières Recyclées. L’objectif est ainsi de soutenir le recyclage par l’aval de la filière en créant une augmentation des volumes de MPR consommés. Fll’Rec compte parmi les 26 projets retenus par l’Ademe dans le cadre de ce dispositif : l'industriel nantais Armor, propose en effet depuis quelques mois, des solutions et des produits pour l'impression 3D, baptisés Kimya, son projet Fil’Rec concernant les filaments pour l'impression 3D Kimya qui intègrent ou intégreront des matières recyclées. Armor bénéficiera d'une subvention de l'Ademe pour lever certains freins technologiques liés à l'utilisation de matières plastiques recyclées.
 "Nous voulons [...] tendre vers le recyclage de 100% du plastique d’ici 2025", a  confirmé Edouard Philippe sur Twitter, le 28 avril dernier. Fort de cette volonté gouvernementale qui s'est renforcée depuis quelques temps, l'Ademe a récemment mis en place le dispositif Orplast, ou Objectif Recyclage PLASTiques, avec pour objectif de soutenir le recyclage par l’aval de la filière, en créant une augmentation des volumes de matières premières recyclées consommés.  En 2016, une première édition d’Orplast avait été lancée par l’Ademe ; face au succès rencontré, un deuxième appel à projets a été lancé en mars 2018 auquel Armor a participé ; il compte parmi les 26 lauréats.
 
 En 2015, le Groupe dirigé par Hubert de Boisredon a créé "Owa", le premier mode organisé de recyclage et d’optimisation garanti de bout en bout, appliqué au cartouche d’imprimante laser ; c'est une première industrielle menée par des équipes fortement impliquée dans une stratégie qui se veut pérenne, à savoir réussir l’économie circulaire et ne pas attendre les contraintes juridiques ou administratives pour s’engager. La gamme en question s’étend à une gamme de filaments PS pour l’impression 3D conçue dans cette même optique de revalorisation des matières et réduction des déchets.
 
 
	
	
