Recyclage : Toyota confie ses batteries à un Aveyronnais

Le 26/10/2011 à 14:03  

Recyclage : Toyota confie ses batteries à un Aveyronnais
batterie Toyota hybride La société aveyronnaise SNAM (Société Nouvelle d’Affinage des Métaux) peut être fière! Elle vient de signer un accord-cadre de 3 ans (2011-2014) concernant la collecte et le recyclage des batteries industrielles à haut voltage nickel-hydrure métallique (NiMH) made by Toyota. Cet accord européen fait suite à une première collaboration initiée en France il y a un an (voir notre article)...

 Selon cet accord, SNAM (spécialiste du recyclage des accumulateurs au nickel-cadmium et de batteries) fera en sorte de suivre le processus de traitement des batteries NiMH à travers des filières qui assureront le maximum de valorisation des matières premières issues du recyclage. Il assure également la collecte des batteries depuis chaque point d’opération européen du Groupe Toyota, que ce soit : le siège social en Belgique, chacune des 9 usines d’assemblage dans 7 pays, les 30 importateurs-distributeurs nationaux, les 3 000 points de vente du réseau commercial, ainsi que tout opérateur de traitement de VHU autorisé.

 L’approche du Groupe est de se conformer à la feuille de route "Resource Efficient Europe" de la Commission européenne et de la "Raw Material Initiative" de l’UE afin d’atteindre les standards environnementaux et de sécurité les plus élevés ainsi que les attentes sociales, en faisant de Toyota l’une des premières entreprises à prendre cette initiative. L’accord-cadre avec SNAM répond à toutes les exigences requises par la directive européenne relative aux batteries. Au niveau national, la société fournira toute la documentation nécessaire aux importateurs-distributeurs, comme les rapports sur l’efficacité du recyclage remis en temps opportun aux autorités nationales, en conformité avec cette directive.

 Pour rappel, la collecte et le recyclage des batteries industrielles en Europe sont réglementés par la directive 2006/66/EC qui est entrée en vigueur le 26 septembre 2006, laquelle demandait aux Etats membres de la transposer dans leur législation nationale dans un délai de 2 ans. Bien qu'elle ne spécifie pas les objectifs de collecte pour les batteries industrielles, l’efficacité du recyclage doit atteindre un minimum de 50% du poids.