RecyWaste cuisine à sa manière les déchets

Le 17/10/2013 à 17:58  

RecyWaste cuisine à sa manière les déchets

 Direction la Lorraine. Là, il a été bien compris que la transformation des déchets provenant des secteurs agroalimentaire et de la restauration collective, en fertilisants afin de limiter l'usage des engrais chimiques, relève non seulement de l'intelligence mais aussi du bon sens. RecyWaste Environnement, basé  en Meurthe-et-Moselle, à Nancy, est sur le coup : selon l'entreprise, créée par Yann Frémy en 2005, d'ici deux/trois ans, on serait en mesure de mettre sur pied une véritable filière régionale de valorisation de ces déchets, afin de produire du biofertilisant. L'Université de Lorraine ainsi que des industriels locaux sont de la partie...

 Un peu plus de sept ans d’existence et un bien joli palmarès… qui permet à l’entreprise de trouver sa place en Lorraine, région d’implantation de cette entreprise dédiée aux déchets…
Recywaste recouvre deux structures : Recylor (qui récupère les DD, les DND et les déchets du BTP des industriels et collectivités de Meurthe et Moselle) et Créplast (exploitant un centre de valorisation de déchets pastiques à Créhange, en Moselle).
Yann Frémy, ancien directeur industriel du groupe Veolia Environnement pour la Lorraine,  ingénieur chimiste, est à l'origine de Recylor. Puis, il créé en compagnie de Philippe Ochem, la société Creplast, histoire de valoriser les déchets collectés. Nous sommes en 2007.
Aujourd'hui, via ses différentes entités,  RecyWaste et ses 21 collaborateurs réalise un chiffre d'affaires de 2 millions d'euros.
15 000 tonnes de déchets traités aujourd’hui, dont les ¾ sont valorisables...
Objectif, tripler le chiffre d’affaires d’ici 2017…

L'entreprise dispose à son actif de quelques opérations originales tout autant qu'utilitaires; ainsi, elle est à l'origine de la mise au point d'une solution de recyclage (par déconstruction) de produits en fin de vie qui vont du jouet aux fenêtres en passant par des pièces automobiles. L'idée sous-jacente étant bien évidement de capter ce qui n'est pas dénué de valeur. Les matières recyclées, toujours fondamentalement utiles à l'économie trouvent preneur pour autant que la qualité y soit... L'entreprise a pu traiter de la sorte environ 2 150 tonnes en 2012...

 Dans un tout autre registre, le fondateur de l'entreprise a créé sur Internet une bourse européenne d'échanges de déchets et de matières premières secondaires : plusieurs milliers de visites mensuelles sont enregistrées avec des transactions commerciales qui s'en suivent, en France ou à l'export...