Screlec recharge ses accus

Batribox, tel et son nom… Retenez cette nouvelle appellation qui constitue une marque, un réseau, une démarche et une journée nationale, celle de l’éco-réflexe qui aura lieu le 21 octobre prochain. Jacques David, Directeur de l’éco-organisme, nous exposait ce matin chacune des étapes du lancement de ce programme qui aura pour slogan : « Piles et batteries ça rime avec Tri ».

L’objectif est double :
 
 
 Selon une étude récente en effet, 11% (seulement) des possesseurs de matériels électroportatifs déclarent avoir déjà eu l’occasion de s’en débarrasser (la moitié d’entre eux l’ayant déposé en déchèterie). Cette attitude étant due la plupart du temps à un attachement sentimental (cadeau) ou financier (cela pourra encore servir ou être réparé en cas de besoin) aux objets.

Batribox c’est avant tout une marque qui en septembre devra avoir atteint plus de 3 000 points de collecte, dans les grandes surfaces alimentaires ou spécialisées et chez les détaillants.
Sur le terrain encore et toujours, des bacs collecteurs plus visibles ont été spécialement conçus pour recevoir piles et batteries. Réglementation oblige, ces conteneurs composés de polycarbonate, sont recyclables mais plus onéreux à la fabrication que leurs cousins en PVC.

Pour mieux recycler, il est fondamental de doper la collecte tant il est vrai que des tonnes de piles traînent ici et là au domicile de chacun.
Afin de se faire une meilleure idée du problème, Screlec a organisé il y a quelques mois, une réflexion modélisée avec le secteur du bricolage, un travail mené avec l’institut LH2 qui aboutit à plusieurs constats : un taux d’équipement d’outils sans fil élevé, un comportement citoyen sur les questions relatives à l’environnement et une méconnaissance des modalités de recyclage et de collecte des piles et batteries en fin de vie.
Dans le cadre de la phase exploratoire, on constate là encore que les détenteurs d’OEP ont une perception positive et concrète du recyclage en général, que les pratiques individuelles de recyclage se révèlent sensiblement différentes entre la région parisienne et la province et que le développement d’actions de recyclage passera par des modes de collecte simples, pratiques tout autant que concrets.
Le recyclage des piles et batteries n’est donc pas ancré dans les habitudes… Il convient en conséquence, de mettre en place cette fameuse campagne de communication qui serra sensée donner un sens au geste de l’utilisateur et proposer des modes de collecte non contraignants, « adaptés à la réalité des consommateurs ».


Les batteries collectées sont toutes traitées afin de réduire le risque environnemental et d’économiser des matières premières :
 
 
 
sont extraits par le traitement et réutilisés.
A terme, les collectes pourront se faire directement, par Batribox ou via la collecte des appareils en fin de vie, ce qui suppose des partenariats avec les éco-organismes chargés de la collecte des DEEE.
Mais çà, c’est une autre histoire.

Il y a fort à parier que les agréments soient repoussés à la fin de cette année, au grand damne de tout le monde, des collectivités comme des secteurs privés. Auquel cas, Screlec devra œuvrer d’un peu de patience avant de prendre en charge ces piles et batteries chez leurs « démanteleurs »…
	
	


